RFI, 12 septembre – Déjà proche du Venezuela dHugo Chavez, l’Iran a trouvé un nouvel allié : la Bolivie. La Paz a en effet anoncé ce mardi que les deux pays allaient établir, pour la première fois de leur histoire des relations diplomatiques
Dans le même temps, le gouvernement bolivien a annoncé que les citoyens des Etats-Unis devraient être en possession d’un visa en bonne et due forme pour se rendre en Bolivie comme touristes, à compter du 1er décembre.
« Nous sommes deux pays amis, frères, et révolutionnaires. Nous devons renforcer nos relations », avait lancé la semaine dernière lambassadeur iranien au Venezuela, Abdolah Zifan, lors de sa visite en Bolivie.
Téhéran avait offert à la Paz son aide dans plusieurs domaines comme le pétrole, lagriculture ou la médecine, promettant un transfert de technologie et de compétences.
« Cest important de détablir des relations avec les pays qui veulent nous aider à sortit de la pauvreté » a déclaré hier David Choquehuanca Cespedes, le ministre bolivien des Affaires étrangères.
Pour lui, louverture de relations diplomatiques avec lIran naffectera pas les relations avec les EU, qui ont pourtant placé lIran au cur du célèbre axe du mal.
Les relations entre La Paz et Washington sont particulièrement tendues depuis plusieurs semaines : les Etats Unis reprochent au gouvernement du socialiste Evo Morales de ne pas lutter efficacement contre le narcotrafic, et le gouvernement bolivien accuse Washington de financer lopposition de droite.
Coïncidence ou non, le ministère bolivien des Affaires étrangères a aussi annoncé hier que les citoyens des Etats-Unis désirant faire du tourisme en Bolivie auraient besoin dun visa à partir du 1er décembre prochain, officiellement pour des raisons de sécurité nationale.