L’annonce a été faite par le commandant des Gardiens de la révolution islamique, le général Mohammad Ali Jafari, qui n’a toutefois pas précisé la date et le lieu du test.
L’Iran a profité de cette annonce pour menacer une nouvelle fois de fermer le très stratégique détroit d’Ormouz au cas où une attaque serait lancée contre son sol. Ce détroit, par lequel transitent jusqu’à 40% du pétrole mondial, est un bras de mer étroit longeant les côtes méridionales de l’Iran et reliant le golfe Arabo-persique et le golfe d’Oman.
"Nos ennemis savent que nous pouvons facilement bloquer le détroit d’Ormouz pour une durée illimitée", a déclaré le général Jafari à la radio d’Etat. "Le détroit et les vaisseaux sont à portée de nos diverses armes."
Concernant la nouvelle arme testée par l’Iran, la radio d’Etat l’a présentée comme un missile (aérien), mais il pourrait aussi s’agir d’une torpille (sous-marine).
Le mois dernier, l’Iran avait annoncé avoir testé des missiles d’une portée de 2.000km, qui seraient donc capables d’atteindre les bases militaires américaines au Proche-Orient, ainsi qu’Israël, la Turquie, la péninsule arabique, l’Afghanistan ou encore le Pakistan. AP