AFP: La Syrie doit changer d’attitude face à son allié iranien sous peine de se marginaliser, a réitéré jeudi le porte-parole de la diplomatie américaine Philip Crowley.
"Dans son évaluation des intérêts à long terme de la Syrie, le président (Bachar al-) Assad n’a qu’à regarder autour de lui dans la région pour reconnaître que la Syrie est de plus en plus marginale", a commenté M. Crowley, au lendemain de propos de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton invitant Damas à "commencer de s’éloigner" de Téhéran.
Le président syrien a ironisé jeudi sur ces efforts, estimant au contraire que les relations bilatérales avec l’Iran devaient être renforcées.
"Nous voulons voir la Syrie jouer un rôle plus constructif dans la région", a assuré M. Crowley, alors que Washington va de nouveau envoyer un ambassadeur à Damas, cinq ans après le départ du dernier en poste.
"Cela serait une étape (pour la Syrie) de dire clairement que l’Iran doit agir différemment", a-t-il poursuivi, ajoutant que "malheureusement, cela n’a pas été le cas" jeudi.