Dans son communiqué no 11, le CNRI affirme qu’ « en ce second jour de manifestations courageuses des Iraniens, les protestations se sont poursuivies dans divers secteurs de Téhéran, comme les places Haft-e-Tir (anciennement Reza’i-haye chahid), Ferdoussi et la jonction Vali Asr.
Les cortèges ont marché vers la place Enghelab où les agents du régime ont chargé la foule avec violence. La foule a résisté, criant “Mort au dictateur” et des affrontements ont éclaté. Les protestataires ont allumé des feux pour neutraliser les gaz lacrymogène des forces de sécurité.
2000 personnes se sont rassemblées à Vali-Asr. »
Dans un autre communique, la Résistance iranienne rapporte des arrestations massives parmi les manifestants :
« Les actes de répression se sont étendus à la faveur de la nuit. Dans certaines secteurs, les agents avaient coupé l’électricité avant d’agresser les gens, de les injurier et de les frapper. Beaucoup de ceux qui ont été arrêtés ont été emmenés en ambulance vers des destinations inconnues.
A 2h50 du matin, le 15 février, des agents ont lancé un raid contre la cité universitaire de l’université Charif, tabassant violemment les étudiants. Au moins 12 personnes ont été arrêtées et 7 gravement blessées. Tous les blessés ont été touchés à la tête.
Par ailleurs, selon des sources dans les hôpitaux, 200 personnes présentant de graves troubles respiratoires à cause des gaz lacrymogènes ont été hospitalisées.
La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité, l’Union européenne et les Etats-Unis à prendre des mesures efficaces contre le régime des mollahs, ainsi que des mesures immédiates pour sauver la vie des personnes arrêtées. »