Iran Focus: Suite à la répression violante mardi de la manifestation pacifique de la population à Téhéran et en province au cours desquelles deux manifestants ont perdue la vie, la dirigeante de la Résistance organisée, Maryam Radjavi, a estimé qu’il est temps que l’UE et le gouvernement américain prennent des décisions contraignantes et efficaces «contre le pouvoir sanguinaire en Iran».
«Il ne suffit plus de publier des communiqués diplomatiques», a-t-elle insisté, dans un communiqué publié par le CNRI.
Lancant un appel à une campagne urgente pour faire libérer les manifestants arrêtés, elle le communiqué a souligné qu’« En interdisant la tenue de cérémonies funèbres pour Mohammad Mokhtari, 22 ans, et Saneh Jaleh, 26 ans, tués lors des manifestations du 14 février et en tentant de les faire passer pour ses propres partisans, le régime s’est couvert d’opprobre. Cela trahit sa peur de la déferlante du soulèvement populaire. Une peur qui s’est exprimé dans les hurlements poussés au parlement des mollahs et dont le monde a été témoin. »
Mohammad Mokhtari, 22 ans, a reçu une balle tirée par les agents du régime le 14 février. Il est décédé le lendemain. Selon des témoins, blessé à l’épaule et jeté en prison, il a perdu beaucoup de sang. Le retard mis dans son hospitalisation a causé son décès. Il avait écrit dans Facebook : « Mon Dieu fais-moi mourir debout, je n’en peux plus de rester assis dans l’humiliation. »
En ce 16 février, à Téhéran, les forces de sécurité ont opéré un raid violent contre les étudiants et procédé à de multiples arrestations pour empêcher la tenue de cérémonies funèbres pour Saneh Jaleh. Par ailleurs, en déversant dans la capitale des pasdarans armés, ainsi que des essaims de voyous venus de province, et en opérant des rafles de jeunes et d’étudiants, le régime tente de contenir les protestations de la population excédée et de la jeunesse courageuse.