Iran Focus, Londres, 22 avril Le journal londonien The Gardian a publié une réponse acerbe de lambassade dIran à Londres après quil ait publié une demie page de publicité contenant des déclarations déminents parlementaires et juristes britanniques plaidant pour le retrait du principal groupe dopposition iranien, les Modjahedines du peuple, des listes du terrorisme.
Le porte-parole de lambassade dIran à Londres a écrit dans une lettre au Guardian aujourdhui que la publication de la publicité « a servi à faire avancer les objectifs de cette organisation ».
Lagence de presse officielle iranienne IRNA, dans une longue dépêche de Londres, a publié une menace publique contre The Guardian, disant que « le journal risque dêtre poursuivi pour la promotion dun groupe terroriste sous la même loi anti-terroriste par laquelle le MKO (les Modjahedines du peuple) ont été interdits en Grande-Bretagne ».
LIRNA évoque également un éditorial récent du Daily Telegraph de Londres, qui appelait au retrait de lOMPI des listes du terrorisme et à la reconnaissance de son statut de mouvement de résistance légitime contre le régime religieux en Iran. Lagence de presse iranienne fustige le Daily Telegraph pour avoir dit que « loccident devrait catalyser une nouvelle révolution en Iran en utilisant » lOMPI. « Donner leur les moyens, ils feront le travail », disait léditorial.
Lédition du Guardian de mercredi comportait une déclaration de 500 juristes et parlementaires britanniques ayant participé à un symposium à Londres le 22 mars qualifiant la présence de lOMPI sur la liste noire « dinjuste et contraire aux lois européennes et britanniques ».
Lambassade dIran avait porté plainte officiellement contre cette publicité en faveur de lOMPI dans le Guardian en 2001, mais la plainte avait été rejetée. Dans sa dépêche dhier, lIRNA a donné un faux compte rendu du résultat de cette plainte.
Lord Slynn of Hadley, ancien juge de la Cour de Justice européenne, était cité dans la publicité disant au symposium : « Il nous semble, au Pr. Jean-Yves de Cara et moi, sur ce que nous avons vu, quil y a de fortes raisons de retirer lOMPI de la liste britanniques des groupes terroristes. »
Le député conservateur David Amess y déclare quant à lui : « Il y a un consensus davis légaux déminents juristes affirmant quil nexiste pas de raisons légales dinscrire lOMPI sur la liste du terrorisme. Des milliers de parlementaires à travers lEurope et une majorité de membres du congrès américain pensent la même chose.