Afrique-Asie: Par : Philippe Tourel – Les Nations unies tardent, de façon scandaleuse, à faire appliquer un accord pourtant dûment signé concernant les réfugiés iraniens du camp Liberty. Jusqu’à quand ?
« Sans plus tarder », voilà le maitre mot paradoxal d’une ONU en proie à une passivité alarmante face au calvaire imposé à plusieurs milliers de réfugiés iraniens en Irak. C’est par cette expression que l’ONU a conclu, le 17 juillet, son rapport au Conseil de Sécurité concernant l’impasse des camps d’Achraf et de Liberty. Question de temps, donc. Mais à qui s’adresse-t-elle ?
S’adresse-t-elle aux autorités irakiennes qui ont signé un protocole d’accord avec l’ONU concernant le transfert de 3400 opposants iraniens du camp d’Achraf vers un lieu de transit, dans des conditions humaines, pour préparer leurs départ vers des pays sûrs. Accord piétiné par ces mêmes autorités, sous la pression de Téhéran qui veut voir disparaitre ces opposants, membres du mouvement d’opposition des Moudjahidine du peuple d’Iran ?
S’adresse-t-elle aux 2000 habitants, hommes et femmes, qui s’entassent dans le demi-kilomètre carré du camp Liberty, près de Bagdad, où il n’y a ni eau ni électricité et à qui l’on refuse la moindre parcelle d’ombre sous une chaleur de 50° ?
Suite:
http://www.afrique-asie.fr/menu/afrique/3330-irak-l-onu-se-trompe-t-elle-de-cible.html