AFP, 26 aout – Un responsable iranien, Alaeddine Boroujerdi, a déclaré à l’issue d’une rencontre à Damas avec le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, que son pays considérait la sécurité de la Syrie comme la sienne, a rapporté l’agence de presse officielle iranienne, IRNA.
« Nous considérons la sécurité de la Syrie comme la nôtre », a déclaré M. Boroujerdi, président de la commission parlementaire iranienne pour la politique étrangère, dont le pays est un allié clé du régime du président Bachar al-Assad. « En conséquence, nous resterons aux côtés de nos frères syriens », a souligné le responsable iranien.
Pour sa part, le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, a affirmé que Damas n’entamerait pas de négociations avec l’opposition tant que le pays n’aura pas été « purgé » des rebelles, selon l’agence IRNA.
« Le projet de négociations entre le gouvernement syrien et l’opposition ne commencera qu’après que la Syrie sera purgée des groupes armés », a dit le ministre syrien à l’issue de la rencontre.
« La condition pour toute négociation politique (…) est que cessent les violences des groupes armés et qu’une déclaration soit faite pour exprimer l’opposition à toute intervention militaire étrangère en Syrie », a ajouté M. Mouallem.
La visite du responsable iranien, qui devait également rencontrer le président Assad et le vice-président Farouk al-Chareh, survient à quelques jours du sommet des Non-Alignés prévu à Téhéran les 30 et 31 août.
L’Iran, tenu jusqu’à présent à l’écart de la plupart des efforts internationaux pour ramener la paix en Syrie, présentera en marge du sommet une « proposition », dont les détails n’ont pas été révélés, pour un règlement du conflit en Syrie.
Trente-six chefs d’Etat ou de gouvernement et une quarantaine de ministres ou hauts responsables sont attendus au sommet, auquel le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a décidé d’assister en dépit des réserves exprimées par les Etats-Unis et Israël.