Les mécanismes de vérification du respect par Téhéran de cet accord et le rythme de la levée des sanctions internationales imposées à l’Iran depuis 2006 figurent parmi les points d’achoppement des discussions.
Le 20 mai, Khamenei a déclaré que « nous ne permettrons pas d’inspections étrangères de nos sites militaires. Ils disent qu’ils doivent venir interroger nos scientifiques (…) Je ne vais pas permettre à des étrangers de venir parler à nos chercheurs (…) Il est hors de question de donner cette autorisation. La seule façon de faire face à l’arrogance de l’ennemi c’est de lui opposer une ferme détermination et un refus de se soumettre. »
Lors d’une audition à la commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants américaine le 29 avril et une réunion au Sénat français le 5 mai, Maryam Radjavi a énoncé les positions de la Résistance iranienne sur le projet nucléaire des mollahs. Tout en soulignant l’importance de la mise en œuvre des six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, elle a insisté sur la nécessité des inspections inopinées de tous les sites, militaires et non-militaires, ainsi que sur la responsabilité du régime sur les dimensions militaires de ses projets et spécialistes nucléaires ainsi que les réseaux de contrebande qui lui fournissent les équipements et les matériaux nucléaires.