L’assouplissement des sanctions visant l’Iran, en cas d’accord définitif sur le programme nucléaire de Téhéran, n’interviendra pas avant la fin de l’année dans le meilleur des cas, a déclaré mardi l’ambassadeur d’Allemagne aux Etats-Unis, Peter Wittig, qui s’exprimait devant le club de réflexion Atlantic Council, à Washington.
L’ambassadeur de France à Washington, Gérard Araud, a pour sa part déclaré que des annexes techniques, explicitant les détails d’un accord, pourraient devoir être finalisées après la conclusion d’un tel accord fin juin ou début juillet, selon Reuters.
« Il est très probable qu’il n’y ait pas d’accord d’ici fin juin, voire même après », a déclaré Gérard Araud. Des annexes techniques, explicitant les détails d’un accord, pourraient devoir être finalisées après la conclusion d’un tel accord fin juin ou début juillet. L’ambassadeur d’Allemagne aux Etats-Unis, Peter Wittig, a de son côté estimé que l’assouplissement des sanctions visant l’Iran, en cas d’accord définitif sur le programme nucléaire de Téhéran, n’interviendrait pas avant la fin de l’année dans le meilleur des cas.
Les six grandes puissances (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne) et l’Iran ont jusqu’à la date butoir du 30 juin pour trouver un accord définitif réglant la crise du nucléaire iranien, dans la foulée de l’accord-cadre trouvé le 2 avril à Lausanne.