
Selon la presse américaine, citant des membres du Congrès, des travaux entrepris dans le site militaire de Parchine allaient compliquer la tâche des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le régime iranien a démenti jeudi avoir cherché à nettoyer un de ses sites militaires de toute trace de recherches sur des armes nucléaires avant de prochaines inspections internationales.
L’accord historique du 14 juillet entre l’Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien prévoit que l’AIEA puisse inspecter des sites militaires.
Dans un communiqué, la mission iranienne auprès de l’ONU a déclaré que » la présence de bulldozers dans la zone de Parchine s’explique par de « vastes travaux pour réparer une route » proche du site.
« Le complexe de Parchine couvre une très vaste surface » dont des bâtiments administratifs et résidentiels, souligne le communiqué. « Il est tout-à-fait normal que des travaux de construction soient menés de temps à autre ».
Le site de Parchine est soupçonné d’avoir abrité des tests d’explosions conventionnelles susceptibles d’être appliquées au nucléaire, ce que l’Iran a toujours démenti.
Avec l’AFP