Quelques mois à peine après que les États-Unis se sont retirés de l’accord nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA) de 2015, les responsables iraniens se sont vantés de pouvoir reprendre (et dépasser) les progrès nucléaires antérieurs, puis ont continué à le faire tout au long 2019, avec un enrichissement d’uranium maintenant jusqu’à 63% qui a pour seul but d’être utilisé dans des armes nucléaires.
Il s’agit d’une tentative flagrante de faire chanter les partenaires de l’accord pour qu’ils accordent un allégement des sanctions, voire en menaçant que si les sanctions ne sont pas levées, le régime poursuivrait ses progrès nucléaires, le ministre des Renseignements, Mahmoud Alavi, rejetant en février toute responsabilité de l’Iran dans cet engrenage.
Pour ceux qui ne prêtaient pas attention aux divers critiques du régime de Téhéran mettant en garde contre les ambitions nucléaires des mollahs depuis plus de 20 ans, cela devrait être la sirène retentissante selon laquelle l’Iran poursuivra toujours l’obtention de l’arme nucléaire s’il a l’occasion. Le JCPOA a donné de l’argent à l’Iran pour poursuivre secrètement son programme avec l’Agence internationale de l’énergie atomique qui sans donner accès approprié aux sites nucléaires, ce qui a permis à Téhéran de violer l’accord, comme l’a admis le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique l’année dernière et les agences de renseignement européennes ont confirmé. Pourtant, les décideurs européens défendent l’accord et tentent de convaincre les États-Unis de le rejoindre à nouveau.
La Résistance iranienne a écrit: «Ce que ces décideurs doivent comprendre, c’est que ce statu quo inclut toutes les menaces et les récits de tromperie. En retournant simplement au JCPOA, ses signataires signalent au régime iranien qu’il ne subira aucune conséquence pour son non-respect antérieur. Cela, à son tour, donnera au régime la permission tacite de reprendre le même comportement malveillant qui semble viser à préparer le terrain pour une rupture nucléaire une fois l’accord expiré.
Ces décideurs peuvent être sûrs de pouvoir intervenir pour mettre fin au comportement malveillant de Téhéran, mais une fois que l’Iran aura accès à ses avoirs gelés et aux marchés étrangers, il pourra sans aucun doute passer entre les mailles du filet grâce à l’enrichissement, l’achat et le développement d’armes nucléaires.
La Résistance iranienne a écrit: «L’accord de 2015 n’a pas été suffisant pour empêcher l’Iran d’essayer de raccourcir sa période de rupture nucléaire. Aujourd’hui, ces mêmes décideurs devraient être d’autant plus convaincus qu’à moins que leur approche de cette question ne change, les efforts malveillants de l’Iran ne feront que s’accélérer. »
La Résistance iranienne, qui a révélé pour la première fois le programme nucléaire des mollahs en 2002, chercherait à faire interdire les armes nucléaires dans le pays.