Iran Focus, Téhéran, 20 août Le porte-parole du ministère des affaires étrangères dans une interview avec un journal saoudien vendredi a déclaré que « Téhéran na pas peur de voir son dossier envoyer au Conseil de Sécurité. »
Hamid-Reza Assefi a affirmé au journal Okaz « quenvoyer le cas de lIran au Conseil de Sécurité ne nous fera pas abandonner nos activités nucléaires pacifiques ».
Assefi a dit que la décision de lIran sur son programme présumé darmes nucléaires avait été prise au plus haut niveau politique, une référence au guide suprême layatollah Ali Khameneï.
Assefi a ajouté que Téhéran rejetait les avantages offerts par lEurope en échange de labandon de son cycle du combustible nucléaire parce que loffre était de nature politique. La troïka, composée de la France, la Grande-Bretagne et lAllemagne, avait proposé à lIran une série de concessions pour tenter dobtenir un accord assurant que le programme nucléaire iranien resterait pacifique. Cependant Téhéran a rejeté loffre et repris les travaux nucléaires suspendus à son site de conversion duranium à Ispahan, au centre de lIran, contrairement aux termes de laccord de Paris en novembre 2004.
« Ce nest pas la fin du monde si le dossier nucléaire de lIran est envoyé devant le Conseil de Sécurité », a dit Assefi.
Assefi a poursuivi en disant que toute autre négociation avec lUE se déroulerait si les Européens ne posaient aucune pré-condition comme demander à lIran de suspendre ses activités nucléaires du site dIspahan.
LOccident pense que Téhéran cherche secrètement à développer la bombe atomique sous des écrans de fumée de technologie nucléaire. LAIEA la appelé la semaine dernière à revenir à la table des négociations et à suspendre toutes ses activités du cycle du combustible nucléaire.