Iran Focus, Londres, 18 janvier Mardi, la Grande-Bretagne a annoncé que les activités nucléaires de lIran, qui selon lOccident font partie dun programme secret de fabrication darmes atomiques, étaient un problème à traiter en priorité.
Lors dune conférence de presse à Londres, le porte-parole du Premier ministre Tony Blair a déclaré que lIran devait respecter ses obligations internationales si une solution diplomatique au conflit international était trouvée.
LIran a décidé unilatéralement la semaine dernière de reprendre la recherche et le développement nucléaires auparavant suspendus à son usine denrichissement duranium de Natanz, contre lavis de lAgence Internationale de lÉnergie Atomique.
Le ministre des Affaires Étrangères russe, Sergei Lavrov, a affirmé mardi que, selon Moscou, les négociations nucléaires entre la troïka européenne (la Grande-Bretagne, la France et lAllemagne) et lIran ne pourraient reprendre que si Téhéran réintroduisait son moratoire sur la recherche nucléaire, mesure que Téhéran a déjà refusée catégoriquement.
Pour ce qui est de savoir si la Russie et la Chine se sont rapprochées de la position de lUE visant à renvoyer le dossier nucléaire iranien devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, le porte-parole de Blair a déclaré : « Le fait que la réunion du conseil de lAIEA a été avancée denviron un mois se passe de commentaires ».
« Cela prouve que tout le monde saccorde pour dire que ce problème doit être traité en priorité, ce qui est une bonne chose. »
Le conseil des gouverneurs de lAIEA, qui doit se réunir les 2 et 3 février, va probablement envoyer le dossier de Téhéran devant le Conseil de Sécurité.
« Nous navons quà écouter les commentaires du président iranien sur Israël pour comprendre pourquoi nous devons les persuader de se soumettre à leurs obligations internationales », a-t-il affirmé.
Depuis son entrée en fonction, le président radical Mahmoud Ahmadinejad a qualifié lholocauste de « mythe » et proclamé quIsraël devait « être rayé de la carte ».