Novosti : 17 novembre – RIA-Novosti. Les ententes intervenues entre l’Iran et l’Union européenne sur les programmes nucléaires de la République Islamique ont suscité des avis différents des parlementaires iraniens.
Comme l’a fait savoir mercredi une source du mejlis iranien (Parlement), « au cours des consultations qui ont eu lieu à huis clos, certains députés ont élevé leur protestation contre les accords conclus avec les Européens, en y voyant une violation des intérêts nationaux et ont invité à envisager la démission des personnalités officielles iraniennes qui ont participé aux pourparlers ».
« D’autres parlementaires ont exprimé leur mécontentement, car ils n’ont pas été informés des pourparlers, mais, dans l’ensemble, ils ont accueilli positivement les ententes, en estimant qu’on pourra juger plus tard des résultats concrets », a dit la source.
Quant à Hasan Rowhani, secrétaire du Conseil supérieur de sécurité nationale d’Iran, il a déclaré: « Le mejlis ne peut pas avancer de prétentions, car le président du parlement Hoddad Adel est membre du Conseil supérieur de sécurité nationale et parce qu’il a participé à toutes les réunions du Conseil où ont été examinés les programmes nucléaires ».
« Les députés ont le droit d’exprimer leur avis sur divers problèmes, mais les accords préalables avec l’UE n’ont pas besoin d’être ratifiés par le mejlis », a ajouté le secrétaire du Conseil supérieur iranien de sécurité nationale.
A la fin de la semaine dernière, les représentants de l’Iran et de trois pays européens (la Grande-Bretagne, la France et la RFA) ont signé un accord sur les ententes préalables, selon lesquelles la République Islamique a partiellement suspendu son activité dans le domaine de l’enrichissement de l’uranium, l’Union européenne a promis d’ouvrir les pourparlers sur la signature du traité commercial entre l’UE et l’Iran, de contribuer à l’adhésion de l’Iran à l’OMC, de coopérer dans la lutte contre le terrorisme et d’apporter une aide à la formation d’un gouvernement légitime élu en Irak voisin.
Les parties ont créé des groupes de travail qui élaboreront, au cours de trois mois, les ententes définitives sur les programmes nucléaires iraniens et les garanties de l’accomplissement de leurs engagements.
Les réunions du Conseil des gouverneurs de l’AIEA où sera poursuivi l’examen du « dossier nucléaire » de l’Iran commenceront le 25 novembre au siège de l’AIEA à Vienne.
L’esprit de conciliation superflu de Téhéran sur le « dossier nucléaire » n’est pas salué par tout le
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