AFP, New York, (Nations unies), 29 août – Le Conseil de sécurité de l’Onu devrait examiner à la mi-septembre le refus de l’Iran de suspendre ses activités d’enrichissement nucléaire après l’ultimatum de la communauté internationale fixé au 31 août, a indiqué mardi l’ambassadeur britannique aux Nations unies Emyr Jones Parry.
« Je m’attends à ce que les discussions ici (à l’Onu) reprennent à la mi-septembre », a ajouté l’ambassadeur britannique devant la presse.
« Je m’attends à ce que le dossier (nucléaire iranien) revienne bientôt devant le Conseil (de sécurité de l’Onu), mais seulement après une autre série de discussions entre les capitales », a-t-il indiqué.
Les 15 membres du Conseil de sécurité et leurs capitales respectives devront tout d’abord examiner un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) faisant le point sur la manière dont l’Iran a répondu aux demandes de la communauté internationale concernant notamment le gel de son programme d’enrichissement d’uranium.
Les capitales auront alors « une vue plus claire de la manière dont il faudra précisément continuer à traiter le dossier », a dit l’ambassadeur.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a donné à Téhéran jusqu’au 31 août pour cesser ses activités d’enrichissement et de retraitement. Faute de quoi, l’Onu pourra envisager des sanctions pour l’y contraindre. L’Iran a souligné à maintes reprises ne pas avoir l’intention d’abandonner ses activités d’enrichissement.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a jugé mardi « peu probable » que le Conseil de sécurité adopte des sanctions à l’expiration du délai, et proposé à son homologue américain George W. Bush un débat télévisé.
La Maison Blanche a rejeté mardi comme une « tentative de diversion » l’offre du président Ahmadinejad.