Iran Focus, Londres, 24 septembre Le ministre russe des affaires étrangères Sergei Lavrov a déclaré samedi à Moscou quil ny avait aucune raison dimposer des sanctions à lIran sur son programme nucléaire controversé, a rapporté lagence de presse Itar-Tass.
« La Russie na jamais utilisé de termes factices pour régler un problème. Notre objectif est dassurer linviolabilité du régime de non prolifération », a déclaré Lavrov.
« La Russie ne reste pas à rien faire en attendant de voir comment vont se terminer les négociations du haut représentant de lUE Javier Solana. Elle travaille activement avec ses partenaires iraniens pour assurer un résultat des plus favorables à lissue de ces contacts », a-t-il ajouté.
Tous les participants aux négociations appellent à joindre leurs efforts pour régler le problème par des moyens politiques et diplomatiques. Il existe suffisamment de possibilités pour trouver une solution au problème, a-t-il dit, ajoutant quil était convaincu que les efforts de Solana et de la communauté internationale contribueraient à la reprise des négociations avec Téhéran.
La Russie construit en partie une centrale nucléaire majeure en Iran, à Bouchehr, pour un milliard de dollars.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté le 31 juillet la résolution 1696 demandant que Téhéran suspende toutes ses activités denrichissement duranium avant le 31 août à moins de subir des sanctions. Téhéran na pas respecté cette date limite.
Le chef du gendarme nucléaire de lONU Mohammad El Baradei a rapporté le 31 août que Téhéran navait pas suspendu ses activités et avait empêché les inspecteurs de lAIEA dinspecter ses installations nucléaires.
Des bruits courent comme quoi Téhéran accepterait de suspendre lenrichissement pendant deux mois afin déviter une résolution du Conseil de Sécurité imposant des sanctions légères pour avoir ignoré les demandes du conseil et de lAIEA.
Des diplomates occidentaux ont dit que lIran a demandé des concessions sérieuses de loccident pour cette suspension provisoire. Cela comprend une suspension complète et permanente de toutes les actions du conseil de sécurité à son encontre pour les violations de ses obligations nucléaires et la reconnaissance de son droit denrichir luranium sur son propre sol.