AFP, Dubai, 18 février – Les autorités de Téhéran ont empêché le Rainbow Warrior de Greenpeace, qui s’apprêtait à tenir à bord du navire une conférence de presse sur l’énergie nucléaire, d’entrer dans les eaux territoriales iraniennes, affirme dimanche l’organisation écologiste.
« Il était convenu de tenir une conférence de presse à bord du Rainbow Warrior à Bouchehr (la ville au sud de l’Iran où se trouve une centrale nucléaire) pour exposer les résultats de recherches sur les diverses possibilités offertes à l’Iran de répondre à ses besoins en énergie, sans recourir à l’énergie nucléaire », écrit Greenpeace dans un communiqué reçu à Dubaï.
« Mais à la dernière minute, et alors que le navire s’apprêtait à pénétrer dans les eaux territoriales iraniennes, les autorités ont refusé de nous accorder l’autorisation finale d’entrer », ajoute Greenpeace en déplorant cette décision.
« Cependant, nous trouverons bien d’autres moyens pour faire parvenir nos messages et pour poursuivre notre action pour la paix dans la région », souligne Greenpeace.
Greenpeace affirme par ailleurs dans le même communiqué avoir « mené une action pacifique devant le siège de la Knesset pour attirer l’attention des parlementaires israéliens sur le danger nucléaire qui guette le Proche-Orient ».
Un membre de Greenpeace Méditerranée a ainsi déclaré devant le Parlement israélien qu’il était « temps d’arrêter le cliquetis des sabres et d’entamer une discussion rationnelle sur l’avenir nucléaire de toute la région ».
Greenpeace est une organisation de défense de l’environnement présente dans une quarantaine de pays, en Europe, en Amérique du Sud et du Nord, en Asie et dans le Pacifique.