Reuters, Téhéran 30 septembre – L’Iran continuera de coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour désamorcer la crise sur son programme nucléaire, a déclaré un responsable de la république islamique.
Les Etats-Unis, la Russie, la Chine et la « troïka » européenne (Allemagne, France et Grande-Bretagne) sont convenus vendredi de différer au moins à fin novembre un vote à l’Onu sur un éventuel renforcement du régime de sanctions imposé à l’Iran.
Ce délai doit permettre d’entendre les rapports attendus de l’AIEA et du porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana, qui négocie au nom de l’UE.
Les Etats-Unis et la France ont vainement tenté d’accélérer l’adoption de nouvelles sanctions face au refus iranien de stopper ses programmes d’enrichissement de l’uranium.
« Le processus suivi jusqu’à présent par certains pays radicaux vise à troubler le climat positif rendu possible par la coopération entre la république islamique d’Iran et l’AIEA », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
« Cela ne les a pas aidés et ils ont été par conséquent contraints à être patients », a ajouté Mohammad Ali Hosseini, assurant que d’autres pays soutenaient la coopération de l’Iran avec l’AIEA.
« Pour mettre un terme à de possibles sanctions, nous allons continuer de travailler avec l’agence et nos efforts diplomatiques seront poursuivis sans perdre de leur intensité », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse retransmise par la chaîne de télévision iranienne Press TV.