Associated Press: Les négociateurs du Sénat américain et de la Chambre des représentants ont indiqué, lundi, être parvenus à un accord sur une nouvelle série de sanctions économiques contre l’Iran visant à dissuader le gouvernement de Téhéran de poursuivre le développement d’armes nucléaires.
Les nouvelles sanctions proposées s’attardent à freiner les exportations d’essence et d’autres produits pétroliers raffinés vers l’Iran et à interdire aux banques américaines de faire affaire avec des banques étrangères qui offrent des services financiers aux «gardiens de la révolution» en Iran.
L’accord de principe, annoncé par le président du comité des banques au Sénat, Chris Dodd, et le président du comité des Affaires étrangères à la Chambre des représentants, Howard Berman, tous deux démocrates, survient dans la foulée d’actions entreprises sur le plan international et aux États-Unis pour sanctionner le refus de l’Iran d’abandonner son programme nucléaire.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé une résolution il y a deux semaines pour renforcer ses sanctions contre l’Iran et appelé d’autres pays et blocs de nations à élargir leurs propres sanctions contre le régime de Téhéran et des organisations iraniennes. Le département américain du Trésor a décidé la semaine dernière de restreindre les liens économiques avec une trentaine de personnes morales et physiques additionnelles soupçonnées d’aider l’Iran à développer son programme nucléaire.
La Chambre des représentants a déposé le projet de loi sur les sanctions contre l’Iran en octobre, et le Sénat avait fait de même en janvier, mais MM. Berman et Dodd avaient dit en mai que le Congrès attendrait un geste de l’ONU, en phase avec la volonté de politiques multilatérales du président Barack Obama.
Le porte-parole de la Maison-Blanche Robert Gibbs a affirmé que l’administration Obama était satisfaite du «projet de loi solide» accordant plus de pouvoir d’action au président et renforcant la stratégie multilatérale visant à isoler et mettre de la pression sur l’Iran.
L’accord compte sur un vaste appui au Congrès et devrait passer rapidement l’étape des votes finaux dans les deux chambres.