« En principe, aucun accord n’a encore été passé sur tout ce qui concerne les questions nucléaires de l’Iran. Et la divergence sur le réacteur d’eau lourde d’Arak et le site d’enrichissement d’uranium de Fordou sont toujours de mise », a déclaré le négociateur Abbas Araghchi.
Il réagissait à des spéculations des médias sur les récentes remarques de Wendy Sherman, sous-secrétaire d’Etat pour les affaires politiques, qui a dit que ces six derniers mois, l’Iran et les puissances avaient fait des progrès significatifs et constants sur des questions clés.
« Le seul critère pour la République islamique ce sont les besoins du pays et dans le cadre des pourparlers, des décisions seront prises en fonction des besoins du pays », a déclaré Abbas Araghchi.
En vertu d’un accord intérimaire conclu entre l’Iran et les P5 +1, (Grande-Bretagne, France, Etats-Unis, Russie, Chine et Allemagne), entré en vigueur le 20 janvier, l’Iran doit suspendre certaines activités nucléaires sensibles, en échange de l’allègement limité des sanctions. Les deux parties devaient négocier un accord global dans les six mois.
Après six mois de négociations, l’Iran et les six puissances mondiales ont convenu le 19 juillet de prolonger leurs pourparlers jusqu’au 24 novembre, car des divergences subsistent sur la capacité d’enrichissement d’uranium de Téhéran, son réacteur à eau lourde d’Arak et les sanctions, suite à une négociation de 16 jours à Vienne en Autriche.