La liberté en Iran est un concept qui n’existe pas. La liberté est limitée de plusieurs façons. Le régime théocratique impose un comportement aux gens et ne leur laisse pas le choix. La liberté de religion est particulièrement stricte en Iran ou plutôt – le manque de liberté religieuse. De nombreuses lois laïques du pays sont en fait influencées par la religion officielle de l’État.
Le régime s’est assuré que les lois et les régulations du pays soient basées sur des critères islamiques et sur sa propre interprétation de la Charia.
Les droits de la population sont en conformité avec ces critères islamiques et le Code pénal affirme que la peine de mort doit être prononcée contre les non-musulmans qui encouragent les musulmans à se convertir à une autre religion.
De plus, la peine de mort tourne également autour de la religion. Par exemple, si le responsable d’un crime n’est pas un musulman, mais que la victime l’est, alors il peut être condamné à la peine de mort.
Ces lois et régulations peuvent sembler étranges pour ceux qui vivent dans un pays libre, mais en Iran, c’est la norme. Dans un pays où les femmes n’ont pas le droit d’assister à des évènements sportifs, où les minorités sont persécutées, où les libres penseurs sont vus comme une menace pour le régime et où le code vestimentaire est imposé, le manque de choix concernant la religion n’est qu’un autre moyen pour le régime au pouvoir d’exercer son contrôle sur la population.
Il est illégal pour un musulman de se convertir à une autre religion ou même de renoncer simplement à la religion. Si vous êtes élevé dans une communauté musulmane, vous êtes obligé de rester musulman toute votre vie. Vous ne pouvez pas prendre de décision personnelle concernant la religion que vous voulez suivre pendant votre vie.
C’est une façon pour le régime de garder le pouvoir sur sa population. Cependant, cela va à l’encontre de toutes les valeurs des droits humains. Les défenseurs des droits humains et organisations ont critiqué l’Iran sur ce point, mais rien n’a jamais changé.
De nombreuses personnes issues de minorités religieuses ont été emprisonnées en Iran seulement à cause de leurs croyances religieuses. Les accusations sont souvent : « corruption sur terre » et « insulte à l’Islam. »
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a attiré l’attention de la communauté internationale sur le mauvais traitement des minorités religieuses. Il a également souligné que l’interprétation du régime iranien de la foi religieuse islamique va à l’encontre des vraies valeurs de la religion qui promeut la paix et le partage.
Lors de son rassemblement annuel pour un Iran libre le 30 juin prochain, le CNRI parlera des moyens disponibles pour faire avancer les choses en termes de liberté pour les Iraniens. Il réitérera son soutien aux Iraniens qui souhaitent un changement de régime.
Comme les Iraniens, le CNRI sait qu’un changement de régime est la seule option pour l’avenir du pays. Le régime théocratique est incapable de se réformer et ne mérite pas de gouverner. Après des années d’abus des droits humains, de corruption, de terrorisme à l’étranger et de répression, la situation doit changer urgemment.