Les manifestants, y compris les victimes de l’escroquerie à l’investissement de Padideh Shandiz, ont exigé que leur argent pillé leur soit retourné, en disant que les fonctionnaires dans les entreprises concernées bénéficient du soutien de l’appareil judiciaire et des services des renseignements des mollahs.
Le rassemblement a commencé à 11 h 30 dans la rue de Taqi-Abad, malgré une forte présence des forces de sécurité répressives. Certains manifestants se sont rassemblés dans les quartiers d’Ahmad-Abad et de Malek-Abad.
Il y avait des chants d’« Allah Akbar », ou Dieu est grand.
Les forces répressives ont arrêté un certain nombre de manifestants et les ont transférés dans des lieux inconnus.
En plus des victimes de Padideh Shandiz, il y avait des manifestants dont les investissements avaient été pillés par des sociétés affiliées à l’État tels que Mizan, Pardisan, Tabarok, Samen al-Hejaj, Arman et Badr Tous.
L’institut Padideh Shandiz est l’une des dizaines de sociétés financières fondées dans différentes villes par de hauts fonctionnaires du régime iranien dans le but de piller le peu d’épargne et d’actifs du peuple iranien.
Padideh Shandiz, qui a des liens étroits avec le corps des gardiens de la révolution islamique, s’est lui-même présenté comme une société internationale de développement de tourisme actif dans les restaurants, le tourisme et la construction et a attiré les investisseurs en promettant des rendements énormes sur leurs actions dans des projets à Shandiz, une banlieue de la ville de Mashhad, et dans la station balnéaire de l’île de Kish. Sa campagne de publicité à la télévision d’État a été prise comme l’assurance que le régime soutenait l’entreprise.
En janvier 2015, une énorme « fraude » d’une valeur de 34,3 milliards de dollars a éclaté au grand jour dans la société qui est soupçonnée d’avoir manipulé ses actions. Beaucoup de gens qui avaient investi dans l’entreprise ont fait faillite peu après.
Padideh Shandiz aurait eu un tiers des parts dans les publicités des aéroports iraniens, et il aurait payé 5,1 % du revenu de la chaîne d’États IRIB pour la publicité.
En janvier, des milliers de personnes à Mashhad, Téhéran, Ispahan, Karaj, Kerman, Rasht, Chiraz et Yazd organisé des rassemblements exprimant leur aversion et pour protester contre cette spoliation, exigeant leur argent et que leurs biens volés leurs soient retournés.
Au cours des semaines précédentes, les victimes de l’escroquerie se sont rassemblées devant le pouvoir judiciaire du régime iranien à Téhéran et ont scandé des slogans contre le gouvernement du mollah Hassan Rohani, le pouvoir judiciaire intégriste et le Ministère de l’Économie du régime.
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