Outre les rassemblements à Paris et dans plusieurs villes européennes, des activités célébrant cet anniversaire ont lieu actuellement en Iran et sont diffusés largement sur les réseaux sociaux, démontrant une présence marquante de l’OMPI dans la société iranienne.
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Ces célébrations interviennent alors que l’ampleur des révoltes populaires qui ont embrasées les villes iraniennes ces derniers mois, ont alarmé le régime théocratique qui craint pour sa survie. Des dizaines de sympathisants de l’OMPI, organisés dans les « unités de résistances », ont été arrêtés pour avoir joué un rôle moteur dans les manifestations.
La résilience du mouvement
Les détracteurs de l’OMPI sont particulièrement désorientés par la détermination exemplaire qui caractérise les rangs de la Résistance iranienne. L’étiquette de « secte » fait souvent référence à cette qualité de l’organisation qui lui a permis de serrer ses rangs en dépit de la violence extrême qu’elle subit en Iran. Rares sont en effet les mouvements iraniens du début de la Révolution à avoir survécu à la répression des mollahs.
Avec 120.000 exécutions politiques, des tortures barbares et une cruauté intégriste débridée, il a fallu pour survivre, s’armer d’une étoffe autrement plus résistante en termes d’abnégation et de cohésion de lutte. Ce n’est pas sans raison que le régime a en permanence visé à détruire le caractère « structuré » du mouvement, tant dans les prisons chez les prisonniers politiques que dans la société chez les réseaux de l’OMPI. La clé du succès de l’OMPI c’est sa capacité organisationnelle et sa force de conviction qui lui permet de prétendre au renversement du régime.
Si les membres de l’OMPI sont durement réprimés à l’intérieur du pays, le mouvement se manifeste cependant régulièrement lors d’immenses rassemblements en dehors d’Iran. Sa pérennité, l’OMPI le doit à sa base sociale. Jouant pleinement son rôle d’alternative politique responsable, le CNRI, s’appuyant sur les réseaux de résistance de l’OMPI à l’intérieur du pays, présente des programmes politiques spécifiques pour répondre aux problèmes du pays après le renversement de la dictature : notamment les engagements en 10 points de Maryam Radjavi pour l’Iran de demain, un plan sur la « séparation de la religion et de l’Etat », une déclaration en 13 points sur les « Droits des femmes », un plan sur l’ «Autonomie du Kurdistan d’Iran ».