UPI, 24 novembre – Une visite en Allemagne lundi par le chef d’un groupe de dissidents opposés au régime clérical en Iran risque denvenimer les relations entre Berlin et Téhéran.
Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), est arrivée lundi à Berlin afin de rencontrer des membres du Parlement dans le cadre de son effort plus large visant à obtenir un appui pour son mouvement.
Le CNRI, basé à Paris, est l’aile politique des Moudjahidine du peuple d’Iran, qui est reconnue en tant qu’organisation terroriste par plusieurs pays, y compris les États-Unis, pour son activité contre l’Iran dans les années 1970 et 1980.
L’Allemagne a exprimé son opposition au programme nucléaire controversé de lIran, mais hésite à imposer des sanctions strictes contre la République islamique par crainte de compromettre les relations économiques entre les deux pays.
Le CNRI affirme que 150 des 612 membres du Parlement allemand, le Bundestag, ont signé une pétition en faveur de la résistance iranienne.
«Si la communauté internationale ne veut pas d’un Iran nucléaire et ne souhaite pas être confrontée à une guerre, la seule solution est le changement démocratique réalisé par le peuple iranien et sa résistance», déclare une pétition signée par les membres du Parlement et obtenue par la Financial Times.
Le CNRI soutient des réformes démocratiques en Iran. La désignation terroriste de lOMPI est en cours d’examen dans plusieurs pays, alors que le groupe dit avoir renoncé à la violence en 2001. Un tribunal européen avait jugé plus tôt cette année que les sanctions imposées contre ce mouvement étaient illégales, un jugement que le groupe affirme être un signe de plus en plus marqué en faveur de sa cause.