Iran Focus : Les 36 otages de lopposition iranienne en Irak ont été transférés dans la violence à la prison de lancien aéroport Mossana qui est sous le contrôle spécial des services du Premier ministre irakien, rapporte un communiqué de la coalition de lopposition iranienne, le CNRI, publié à Paris.
Ces membres du mouvement des Moudjahidine du peuple dIran (OMPI), dans leur 70e jour de grève de la faim, ont entamé une de grève sèche depuis 6 jours pour protester contre leur détention illégale
Selon le CNRI, après les trois jugements des tribunaux irakiens et la déclaration du procureur général de lIrak se prononçant sur la libération des 36 et les acquittant de toute charge, « il nexiste aucun prétexte pour leur maintien en détention illégale » et « ce transfert violent prépare volontairement le terrain à la mort des otages ».
« Les 36 otages doivent retourner immédiatement à Achraf, sinon le gouvernement irakien portera la responsabilité directe de leur mort », selon le communiqué du CNRI.
« A présent, les autorités des services du Premier ministre ont émis un décret officiel ignoble disant que le ministère de lIntérieur a le droit dincarcérer pendant 15 jours tout étranger résidant sur le territoire. Cet argument sans fondement juridique, marque la loi de la jungle dans le Nouvel Irak », ajoute le communiqué.
Dimanche, lagence Associated Press, citant « un responsable des services du Premier ministre Nouri Al-Maliki » a annoncé que «lIrak cherche un pays qui accepterait 36 personnes arrêtées appartenant à une organisation de lopposition iranienne ». La dépêche poursuivait : « Les détenus ne seront pas envoyés en Iran et lIrak veut les envoyer vers un pays tiers. Mais ce responsable na donné aucun détail ni aucune date ».
Selon le CNRI, si ces déclarations dun responsable des services du Premier ministre irakien ne sont pas « une manuvre de propagande pour gagner du temps et échapper à la responsabilité incontestable du gouvernement irakien, la Résistance iranienne, pour sauver la vie des otages, souhaite vivement leur transfert vers les Etats-Unis ou un pays membre de lUnion européenne. »
Les forces américaines, en 2004, sétaient engagées, en échange du désarmement de lOMPI, à les protéger jusquà la détermination finale de leur statut.