Europa Press : Les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) ont appelé à une action immédiate de la communauté internationale pour empêcher l’exécution de six partisans de l’opposition – dont notamment le prisonnier politique reconnu par Amnesty International Mohamad Ali Saremi – dont les peines ont été annoncés ces 15 derniers jours par le procureur général d’Iran.
« La communauté internationale est confrontée à un test crucial », a déclaré Maryam Radjavi, la présidente élue du Conseil National de la Résistance iranienne (principalement organe politique représentée par l’OMPI), qui a appelé au rejet de la « dictature religieuse en Iran», la qualifiant de honte « pour l’humanité au XXIe siècle ». « On ne peut maintenir les relations économiques avec le régime qu’à condition de mettre fin aux exécutions et l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays », a-t-elle déclaré dans un communiqué (…)
Ont été condamnés avec Saremi, qui a passé 23 ans de sa vie en prison, Mohsen Moghadam Daneshpur et son fils Ahmad, Abdulreza Ghanbari, Jafar Kazemi, Mohamad Ali Haj-Agha’i. Ils ont maintenu un contact régulier avec leurs familles dans le camp de réfugiés d’Achraf (Irak), où se sont exilés plus de 3.500 opposants iraniens, pour la plupart membres ou sympathisants de l’OMPI, après avoir pris les armes contre le régime des mollahs à Téhéran dans les années 80.
(…) Ils sont accusés de «moharebeh» ou guerre contre Dieu.
Dans une lettre adressée mardi dernier à la prison de Gohardacht (20 km à l’ouest de Téhéran), Saremi qualifie sa condamnation de «déloyale», dénonçant «des allégations sans fondement » et a affirmé que ses avocats n’avaient pas reçu en personne les « informations officielles » sur les charges spécifiques pesant contre lui. «J’ai été condamné à mort après un procès soi-disant en appel qui a été fait en mon absence et sans la signature de mon avocat », a dit l’opposant.