Iran Focus : Lambassadeur dIran à Paris sest attaqué, dimanche 31 janvier, à des manifestants qui sétait réuni à Neauphle-le-Château, où devait être célébrer lanniversaire du retour du dictateur iranien Rouhollah Khomeiny en 1979 en Iran. Selon lédition persane de Radio France Internationale (RFI), «aujourdhui, lambassadeur de la République islamique sest attaqué à une manifestation des opposants du régime islamique dIran à Neauphle-le-Château, dans la banlieue parisienne, entrainant une altercation avec les forces de lordre qui lui ont affligé une raclée ».
Selon le témoignage dun des participants diffusé par RFI en langue persane, les diplomates de lambassade et lambassadeur Miraboutalebi en tête, sont arrivé en autobus devant lancienne résidence de Khomeiny, pour y être reçu aux cris de « mort au dictateur », «libérez les prisonnier politiques en Iran ». Sérieusement déstabilisé, les agents du régime ont commencé à proférer des injures et lancer des pierres vers les manifestants. « Lorsque Monsieur lambassadeur est descendu de lautobus et se dirigeait vers la résidence, apparemment remonté par les slogans que nous donnions, il sest soudain dirigé vers nous pour nous attaquer. La police len a empêché. La police ne savait pas que cétait lambassadeur et la immobilisé. Ce dernier a alors donné un coup au policier, ce qui a entrainé une réaction musclé des agents de lordre. »
La brutalité des diplomates iraniens en France a connu des épisodes plus sombres. Elle sest notamment illustré au mois de décembre dernier à une résidence de l’ambassade à Neuilly lorsque des citoyens iraniens ont été séquestrés et tabassés par les agents de la mission diplomatique du régime.
Le Mercredi soir 23 décembre 2009, lors d’une cérémonie dans un bâtiment annexe de l’ambassade iranien à Neuilly-sur-Seine, à l’occasion du mois de deuil chiite de Moharram, onze participants porteurs des photos de l’ayatollah Montazeri au troisième jour de son décès, ont été agressés selon les témoignages rapportés par les médias.
L’ambassadeur Mehdi Mirboutalebi avec son épouse et Hassan Djavadian, chef de poste du ministère des renseignements iraniens en France, ainsi que d’autres personnels de l’ambassade étaient présents pendant la cérémonie.
Selon ces témoignages, l’épouse de l’ambassadeur a insulté les opposants, notamment les 4 femmes qui se trouvaient parmi les manifestants. Hassan Djavadian est entré dans le secteur réservé aux femmes et a frappé les opposantes, leur causant des blessures. Il a tenté d’étrangler l’une d’entre elles avec sa propre écharpe. Par la suite, il a saisi les téléphones portables et les pièces d’identités de ces 4 personnes avant de les transférer dans le sous-sol du même bâtiment les soumettant à un interrogatoire.
Les diplomates-terroristes ont menacé ces gens en affirmant : « Ici cest le territoire iranien, on vous traite de la même manière quon traite les gens comme vous en Iran, et personne ne pourra intervenir et nous empêcher de vous incarcérer dans ce sous-sol ». Un agent nommé Emami sest adressé aux autres agents en se servant dun mégaphone : « Si ces gens-là bougent, écrasez-les et je prends en charge la responsabilité, tuez-les et jirai en prison. »
Les onze personnes nont été libérées quaprès lintervention de la police.
Dans un communiqué publié le 25 décembre dernier, le mouvement dopposition organisée, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a dénoncé les agissements des « diplomates-terroristes » du régime iranien à Paris. On y apprend quHassan Djavadian, premier consul à lambassade, est un directeur du ministère iranien de renseignements en mission au ministère des affaires étrangères et à lambassade à Paris. Djavadian gère le réseau despionnage du régime des mollahs en France et tient des réunions hebdomadaires avec les espions et les agents du régime. Ladjoint de Djavadian est un certain Hamid-Reza Adel Hassanabadi connu parmi les hommes de main du régime comme Adel. Lantenne de renseignements aux ambassades fait parti de la direction étrangère du ministère de renseignements chargé despionnage et dopérations terroristes à létranger.
Autre agent du ministère de renseignements à lambassade est Madjid Khodadadi chargé de suivre les activités de la Résistance iranienne et des groupes politiques et qui est en relation avec le département « Elteghat » du ministère de renseignements (Elteghat est un terme utilisé pour désigner lOMPI au ministère).
Les démocrates iraniens avaient été nombreux à condamner les agissements des « diplomates-terroristes » du régime iranien à Paris « qui ont établi leur propre chambre à torture afin d’étendre leur répression féroce à la rue européenne ».
Il est intolérable de voir ces pseudo-diplomates brutaux être traité comme des représentants d’une grande nation civilisée. Il faudrait se joindre une fois pour toute à l’appel lancé par la Résistance iranienne qui dans son communiqué du mois de décembre a appelé le gouvernement français à appliquer les règlements européens qui interdisent lactivité des agents iraniens sur le sol européen :
« Tandis que le peuple iranien demande le renversement du régime des mollahs à travers son soulèvement au niveau national, et tandis que ce soulèvement prend chaque jour, en dépit de la répression sauvage et le massacre des manifestants, de nouvelles dimensions, la Résistance iranienne appelle le gouvernement français à clore lambassade des mollahs et à expulser les diplomates-pasdaran y siégeant, appliquant la décision du 29 avril 1997 de lUnion européenne, constituant quelle « némettra pas de visa aux agents de renseignements du régime et expulsera les éléments de renseignements de ce régime du territoire des pays membres de lUnion européenne. » »