Les Echos: Une cour américaine avait condamné l’Iran à verser 1,8 milliard de dollars pour un attentat commis en 1983. Le « hedge fund » RD Legal Capital veut obtenir gain de cause.
Après l’Argentine, c’est au tour de l’Iran d’être la cible d’un « hedge fund ». Cette fois l’imbroglio juridique ne porte pas sur un défaut de paiement, mais sur un acte de terrorisme, rapporte le « Wall Street Journal ». Le 23 octobre 1983, un attentat provoquait la mort de 241 soldats américains à Beyrouth.
Une action dont fut suspecté le Hezbollah, un groupe terroriste libanais et d’obédience iranienne. En 2007, une cour de justice américaine a déclaré l’Iran responsable et l’a condamné à verser 1,8 milliard de dollars en dédommagements aux familles des victimes. L’Iran a fait appel de cette décision très coûteuse, repoussant un éventuel règlement des indemnités.