« L’accord de Vienne [du 14 juillet] prévoit de lever les sanctions par rapport au programme nucléaire iranien. Un grand nombre des sanctions américaines – et c’est un bon exemple – reposaient autant, ou même bien plus, sur le fait que l’Iran représente une menace en tant qu’état sponsor du terrorisme.
Donc je pense que le Congrès est tout à fait dans ses droits s’il réautorise cette loi pour ses aspects anti-terroristes ou s’il met en œuvre le dispositif de rétablissement prévu si l’Iran viole l’accord nucléaire», a déclaré l’ambassadeur Bolton, ancien Sous-Secrétaire d’État américain pour le Contrôle des Armes et les Affaires de Sécurité Internationales, à la chaîne d’informations.
Il a ajouté que le régime iranien n’avait aucune autorisation de se retirer de l’accord de Vienne conclu avec les puissances mondiales si jamais le Congrès réimplantait la loi sur les sanctions contre l’Iran, qui est différente des sanctions liées au nucléaire qui étaient en place. En vertu de l’accord, les sanctions contre le régime liées au nucléaire seraient levées en échange d’une limitation du programme nucléaire de Téhéran.
L’ambassadeur Bolton a affirmé que le régime iranien était le « banquier central du terrorisme international » depuis 1979.
« Ils sont sérieusement engagés maintenant dans le soutien du régime d’Assad [en Syrie], un autre état sponsor du terrorisme, aux côtés du Hezbollah dans ce conflit et d’autres terroristes autour du monde tels que le Hamas dans la Bande de Gaza. »
Fox News a rapporté les déclarations du Conseil National de la Résistance Iranienne qui a affirmé que le régime des mollahs avait menti aux agences de surveillance nucléaire des Nations Unies sur le statut de ses détonateurs liés au nucléaire.
« L’Iran a été malhonnête quant au statut de ses détonateurs Exploding Bridge Wire (EBW). Ils font partie intégrante d’un programme de développement d’un dispositif nucléaire à implosion », ont-ils cité.