
Des sources du gouvernement américain ont déclaré jeudi que les agences des renseignements américaines enquêtaient sur l’enlèvement de trois Américains la semaine dernière à Bagdad, en Irak, et se concentrent sur trois groupes inféodés au régime iranien.
Cette source affirme qu’Asaib Ahl al-Haq, Kata’ib Hezbollah et l’organisation Badr sont les principaux suspects dans l’enquête sur le kidnapping armé des trois Américains dans les environs de Dora, dans le sud de Bagdad.
Les trois hommes travaillaient pour une petite entreprise qui n’a pas encore été identifiée, qui sous-traite pour General Dynamics, qui elle-même est sous contrat avec l’armée américaine.
Selon le Counter Terrorism Project, un groupe de défense situé à New York, Asaib Ahl al-Haq, Kata’ib Hezbollah et l’organisation Badr sont des milices chiites qui font partie du front de mobilisation populaire irakien, un groupe inféodé à l’Iran.
L’organisation irakienne Badr a été créée en Iran en 1982 par le corps des gardiens de la révolution islamique (pasdaran) du régime iranien.
Un rapport de Reuters en décembre 2015 a révélé un rapport du gouvernement américain qui n’a jamais été rendu public, qui fait état des prisons secrètes et des actes de torture et les assassinats de l’organisation Badr.
Le rapport de Reuters affirme que les crimes commis par l’organisation Badr, dirigés par Hadi al-Ameri (al-Amiri), ont toujours été ignorés par les États-Unis.
À chaque fois qu’Ameri se rend à Téhéran, il rencontre Ali Khamenei, le guide suprême du régime iranien. Il exprime sa totale obéissance en tant que son subalterne.
Le rapport d’investigation de Reuters affirme : « La dernière décennie d’enquête des États-Unis sur les prisons secrètes implique des fonctionnaires et des groupes politiques lors d’une vague de meurtres sectaires qui ont mené à une guerre civile. Cela trace également des parallèles inquiétantes entre la réponse muette du gouvernement américain aujourd’hui et les abus présumés commis au nom du combat contre l’État islamique. »
Le rapport américain fait savoir que le personnel qui travaille dans « le conseil d’administration des investigations spéciales », une organisation non officielle du ministère de l’Intérieur, « a illégalement torturé et assassiné des citoyens irakiens. »