Le régime iranien a rejoint des groupes qui lui sont fidèles au Moyen-Orient avec les forces de défense locales dans différents pays, qui sont devenus partie intégrante de l’armée de ces pays. Des preuves ont émergé dans un mémo d’avril 2017 des forces armées syriennes, qui indiquaient que les forces de défense allaient finalement remplacer les groupes pro-iraniens. Cela pourrait faire penser que l’Iran se retire du conflit syrien, mais ce n’est pas vrai.
Ils retirent les groupes qui sont fidèles au régime iranien pour les envoyer dans d’autres endroits au Moyen-Orient, mais une fois que l’idéologie a été enseignée, les groupes de défense locaux deviennent eux-mêmes pro-Iran et peuvent avoir plus d’influence si tout le monde pense que le régime iranien n’est pas impliqué.
Cette tactique avait déjà été utilisée par le régime iranien en Irak avec les unités de mobilisation populaires et au Liban avec le Hezbollah. Ces deux groupes sont désormais immenses dans leur pays respectif et leur système politique. Le régime iranien a déployé les unités de mobilisation populaire et le Hezbollah en Syrie et dans d’autres zones de conflit et les a même utilisés pour entraîner les terroristes.
Ces groupes collaborent même entre eux comme le montre une vidéo de Qais al-Khazali, le dirigeant des unités de mobilisation populaire affiliée à Asa’ib Ahl al Haq, à la frontière israélo-libanaise en décembre dernier. Dans cette vidéo, Khazali affirme qu’il était avec le Hezbollah pour s’opposer à Israël.
Ces décisions ne réduisent pas le nombre de groupes pro-iraniens impliqués dans les conflits au Moyen-Orient, elles l’augmentent. Il existe alors beaucoup plus de milices régionales pro-Iran pour aider ce dernier à réaliser son rêve et voir un croissant chiite au Moyen-Orient, ce qui permettrait plus facilement de créer ce genre de groupe en soutenant les forces de défense locales.
Grâce à ce croissant chiite, les groupes pro-iraniens pourraient s’étendre jusqu’en Europe et finalement dans le monde s’ils ne sont pas arrêtés.
L’objectif du régime est de créer plus de groupes fidèles afin d’exporter l’idéologie islamique iranienne dans la région et dans le monde, comme il l’a déjà fait en Irak et au Liban.
Ahmed, un membre du Hezbollah, a déclaré qu’il existait également des factions du Hezbollah en Syrie et en Irak et qu’ils partageaient les mêmes idéologies et les mêmes objectifs régionaux.
Il a déclaré : « Toutes ces factions en Irak, en Syrie et au Liban se battront côte à côte lors de la prochaine guerre. »
C’est une image très inquiétante pour ceux qui surveillent l’agression et l’expansionnisme iranien, la souveraineté nationale et la paix au Moyen-Orient, ainsi que l’idéologie extrémiste islamique.
C’est une autre raison pour laquelle nous ne devrions pas laisser le régime iranien fêter son 40e anniversaire en 2019.