Le procès historique du diplomate iranien Assadollah Assadi en Belgique a récemment attiré l’attention des médias internationaux. Assadi est le premier diplomate à être jugé en Europe en raison de son implication dans une tentative de terrorisme de grande envergure.
Malgré les meilleurs efforts du gouvernement iranien, qui comprenait des pots-de-vin, une fausse revendication de l’immunité diplomatique et la menace de nouveaux actes de terreur, le procès d’Assadi et de ses trois complices pour avoir tenté de faire sauter le rassemblement Iran libre de 2018 a commencé en Belgique depuis le 3 décembre.
Les efforts des responsables iraniens pour obtenir la libération d’Assadi, plutôt que de le considérer comme un agent voyou, ont provoqué un scandale. Cependant, les ayatollahs considéraient clairement que les dégâts en valaient la peine pour tenter d’arrêter le procès. Cela confirme également l’affirmation du procureur belge selon laquelle Assadi n’agissait pas de sa propre initiative mais sur les ordres de son gouvernement.
Non seulement cette affaire verra probablement Assadi derrière les barreaux pendant 20 ans, si la recommandation du procureur est prise en compte ce sera également une condamnation du gouvernement iranien et fournira le catalyseur parfait pour que toutes les nations occidentales réévaluent leur politique concernant le régime en Iran.
Le monde, en particulier l’Europe, verra que la politique de complaisance n’a fait qu’encourager le gouvernement iranien à commettre des actes de violence odieux dans les pays étrangers.
«Tant d’années passées à fermer les yeux sur le terrorisme du régime ont poussé le diplomate terroriste du régime à mener une opération terroriste sur le sol européen, mais il prétend qu’il jouit de l’immunité diplomatique et qu’il ne devrait pas être jugé», a écrit le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).
Comme indiqué dans un article de Politico sur le sujet le 27 novembre, «l’affaire aura probablement de graves ramifications pour les relations UE-Iran». Le monde suivra attentivement le procès et la réaction de l’UE, attendant un signal sur la manière de traiter le régime iranien à présent. Ils doivent maintenant choisir entre la justice ou le commerce et il est très peu probable qu’ils aient l’audace de se ranger du côté des mollahs après cette épisode.