Dans un communiqué, le Corps des Gardiens de la révolution (CGRI) a revendiqué la responsabilité d’une attaque de missiles balistiques sur Erbil, en Irak, déclarant que l’objectif était de « détruire les quartiers généraux des services d’espionnage » et de « cibler les groupes anti-iraniens ». Al-Hadath a rapporté, citant des sources de sécurité, que des missiles du régime iranien sont tombés près du consulat américain à Erbil.
Suite à la confirmation des attaques de missiles par le Corps des Gardiens de la révolution iraniens sur des positions à Erbil, en Irak, Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain, a condamné l’attaque et a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a également évoqué certaines affirmations concernant le ciblage des positions américaines par les missiles des Gardiens de la révolution, affirmant que les États-Unis avaient suivi les attaques de missiles des Gardiens dans le nord de l’Irak et du nord de la Syrie et a confirmé qu’aucun personnel ni aucune installation américaine n’avait été visé par ces attaques.
Les réseaux d’information Kurdistan 24 et Rudaw ont rapporté que les attaques de missiles des Gardiens de la révolution sur Erbil dans la soirée du 15 janvier avaient entraîné la destruction de propriétés et de maisons de civils, ainsi que la mort de non-combattants et d’enfants.
Dans un communiqué, le Conseil régional de sécurité du Kurdistan a déclaré que quatre civils avaient été tués et six autres blessés dans ces attaques. Parmi les victimes figuraient un commerçant et plusieurs membres de sa famille.
L’organisation a qualifié les déclarations du CGRI concernant les attaques de missiles d’« affirmations sans fondement » et a qualifié les attaques répétées de violation de la souveraineté de la région du Kurdistan et de l’Irak. Ils ont appelé le gouvernement irakien et la communauté internationale à ne pas rester silencieux face à « ce crime ».
Le CGRI a publié trois déclarations distinctes après ces attaques. Dans la première déclaration, ils ont revendiqué la responsabilité de l’attaque d’Erbil mais ont affirmé avoir ciblé « des quartiers généraux d’espionnage et des groupes terroristes » avec des missiles balistiques. Le CGRI n’a pas mentionné les noms de ces groupes « d’espionnage » ou « terroristes » dans ce communiqué, mais une chaîne Telegram attribuée au CGRI a publié des vidéos et des photos de ces attaques, précisant que la « base américaine d’Al-Harir » a été ciblée en l’attaque d’Erbil.
Dans sa deuxième déclaration, l’organisation a annoncé avoir ciblé « des endroits où se trouvaient des commandants et des éléments clés associés aux récents incidents de Kerman et Rask au Sistan-Baloutchistan » lors d’attaques de missiles distinctes contre la Syrie. Cependant, les médias internationaux ou régionaux n’ont pas réagi de manière significative à ces prétendues attaques du CGRI et n’ont publié aucune photo ou image de ces attaques.
Dans leur troisième déclaration, le CGRI a affirmé avoir détruit le « quartier général des renseignements du Mossad israélien » lors du barrage de missiles autour du consulat américain à Erbil, en Irak.