Iran Focus, Bagdad, 20 décembre Plus dune douzaine dofficiers irakiens impliqués dans la torture des détenus dans des prisons secrètes à Bagdad et dautres villes ont récemment pris la fuite dans lIran voisin et nont pas lintention de revenir, selon un article publié dans un quotidien irakien.
Le journal al-Siadah Irak écrivait lundi que sept officiers étaient accusés davoir torturé des détenus dans des prisons secrètes qui appartenaient au ministère de lIntérieur.
Larticle dit quen apprenant quils pourraient être poursuivis par la justice du prochain gouvernement irakien, les officiers ont fui en Iran il y a deux jours.
Une enquête officielle dans la torture de plus de 170 prisonniers irakiens dans le centre carcéral secret de Jaderya à Bagdad, appartenant au ministère de lIntérieur, avait révélé que les responsables de cette prison avaient des relations étroites avec le corps des gardiens de la révolution iranien.
Lenquête avait été menée par le vice-premier ministre Rowsch Nouri Shaways, un des leaders du Parti démocrate du Kurdistan de Massoud Barzani.
Lenquête a conclu que les responsables de la prison opéraient sous les ordres directs du ministre de lintérieur Bayan Djabr, une haute autorité de lAssemblée suprême de la Révolution islamique en Irak, créée et soutenuee par lIran.
Le rapport dit aussi quune figure clé de la torture était un Iranien qui possède plusieurs noms, dont celui de Abou-Karam Alvandi, responsable datrocités à la perceuse électrique.
Nombre des treize officiers qui ont fui en Iran ont le grade de colonel. Lun dentre eux aurait certainement été aussi accusé de terrorisme en Irak, et un autre est accusé davoir dépecé des prisonniers.
Le rapport ajoute séparément que le trésorier en chef du ministère de lintérieur vient de fuir en Iran avec 500.000 dollars.