Nous réclamons une position arabe commune pour sauver l’Irak et son peuple", qui fait face à "une occupation iranienne", a déclaré cheikh Abdel Razzak al-Doulaïm, à l’issue d’un entretien avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit.
"Une telle position des pays arabes, et à leur tête l’Egypte, est nécessaire pour affaiblir le rôle de l’Iran en Irak, car si Téhéran occupe ce pays, il occupera également les autres pays arabes", a dit le chef de la confédération tribale des Doulaim.
Les tribus sunnites d’Al-Anbar (ouest), ancien bastion de la résistance antiaméricaine, se sont ralliés aux troupes américaines contre les extrémistes d’Al-Qaïda, tout en gardant leur distance avec le gouvernement de Bagdad dominé par les chiites.
La délégation tribale a également exhorté les pays arabes à rouvrir leurs missions diplomatiques à Bagdad "pour que le terrain ne soit pas délaissé au profit de l’Iran".
Il a affirmé "que tous les Irakiens, qu’ils soient du sud ou du nord, étaient prêts à assurer la sécurité des diplomates arabes".
Pour sa part, le chef de la diplomatie égyptienne a expliqué que son pays "examinait sérieusement l’envoi d’une mission de sécurité en Irak afin d’étudier les conditions sur le terrain pour l’ouverture d’une ambassade", selon Houssan Zaki, porte-parole du ministère.