"Aider l’Irak est un devoir religieux", a-t-il ajouté, selon la radio publique.
Bagdad négocie actuellement avec Washington pour définir un cadre légal au maintien du corps expéditionnaire américain après le 31 décembre, date à laquelle le mandat des Nations unies arrivera à échéance.
Les Etats-Unis soupçonnent l’Iran de chercher à court-circuiter ces discussions en suggérant à la presse de les présenter comme un moyen de contraindre Bagdad à accepter une présence permanente.
Washington l’accuse en outre de déstabiliser l’Irak en finançant, en équipant et en entraînant des milices chiites, tandis que Téhéran impute la persistance de l’instabilité à la présence des troupes américaines.
Maliki s’est efforcé dimanche d’apaiser les craintes iraniennes au sujet des pourparlers en cours avec Washington en assurant que "rien, aujourd’hui en Irak, ne peut menacer la stabilité de ses voisins", selon des propos rapportés par la radio nationale.
Les relations entre Bagdad et Téhéran se sont nettement améliorées depuis l’offensive américaine de 2003 et la chute de Saddam Hussein, à l’origine de la guerre Iran-Irak (1980-1988).
Les Irakiens ont dit à plusieurs reprises ne pas vouloir que leur pays serve de terrain à une guerre larvée entre Téhéran et Washington, qui sont également en conflit à propos du programme nucléaire iranien.
Les Etats-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec Téhéran après la révolution iranienne. Depuis, trois séances de pourparlers ont été organisées sur la question irakienne.
L’Iran a refusé de participer à une quatrième table ronde, jugeant ces discussions "inutiles".