"Les occupants qui interfèrent avec les affaires en Irak par leur puissance militaire et sécuritaire (…) sont les principaux problèmes", a déclaré l’ayatollah Khamenei, selon la télévision officielle iranienne. Il a ajouté que les Irakiens devaient "élaborer une solution pour se libérer" de l’armée américaine. S’il n’a pas mentionner directement l’accord de sécurité, il a insisté sur la nécessité que les Irakiens puissent décider eux-mêmes de leur avenir.
"Qu’un élément étranger s’immisce progressivement dans toutes les affaires irakiennes et étendent sa domination sur tous les aspects de la vie c’est le principal obstacle sur le chemin du progrès et de la prospérité de la nation irakienne".
C’est la deuxième visite en Iran de Nouri al-Maliki cette année. Ses entretiens avec les responsables iraniens durant cette visite de trois jours ont porté essentiellement sur ce projet d’accord de sécurité. Téhéran redoute qu’il ne scelle le maintien de la présence militaire américaine en Irak pour plusieurs années.
Alors que Bagdad cherche un équilibre entre ses liens avec Washington et Téhéran, le chef du gouvernement irakien a tenté de vaincre les farouches réticences iraniennes en assurant que l’Irak ne servirait pas de base pour une attaque contre l’Iran. AP