Iran Focus, Paris, 20 mai Dans un communiqué adressé à la presse, Maryam Radjavi, présidente de la République élue du CNRI, a estimé que le rapport de Human Rights Watch contre les Modjahedines du peuple dIran (OMPI) était mensonger et un service rendu au pouvoir religieux en Iran à la veille de ce quelle estime être « une mascarade électorale » pour la présidentielle.
Maryam Radjavi ajoute que lobjectif politique de cette démarche est clair. Ce rapport à ses yeux « sinscrit dans une campagne odieuse de diabolisation pour maintenir lOMPI sur la liste du terrorisme, est un record sans précédent dinstrumentalisation des droits de lhomme pour sauvegarder le régime inhumain au pouvoir en Iran. » Elle rappelle « quavant la guerre dIrak, Téhéran prétendait que des armes de destruction massive étaient cachées dans les bases de lOMPI et que les prisons irakiennes regorgeaient de « dissidents » des Modjahedines, or personne na trouvé un seul de ces prisonniers après la chute de lancien régime irakien ».
Elle précise que « malgré 150 opérations terroristes du régime des mollahs contre ses membres et ses bases sur le sol irakien, faisant des dizaines de tués et des centaines de blessés, et malgré des dizaines dautres tués par les agents de renseignements des mollahs qui avaient réussi à sinfiltrer, lOMPI naffiche même pas un seul cas de châtiment de ces agents et les a tous renvoyés sans exception en Iran. LOMPI na envoyé personne dans les prisons irakiennes, na torturé personne et personne, si ce nest pour traverser légalement la frontière, ne sest adressé aux instances et aux autorités irakiennes. Des démarches qui depuis deux ans maintenant sont prises en charge par les forces américaines. »
« Si HRW était vraiment préoccupé par les violations des droits de lhomme par lOMPI, ajoute Maryam Radjavi dans ce communiqué, elle a eu la possibilité pendant onze ans, sur linvitation de M. Massoud Radjavi, président du CNRI, de se rendre dans les bases de lOMPI en Irak. Il y a onze ans, lorsque HRW avait proféré des allégations similaires pour préparer le terrain à linscription de lOMPI sur la liste du terrorisme par le gouvernement Clinton, M. Radjavi avait invité HRW le 7 octobre 1994 (dans une interview avec Associated Press) puis dans une lettre du 28 octobre 1994, à se rendre dans les bases de lOMPI en Irak. Mais HRW savaient que ces allégations étaient totalement infondées et ne sest jamais rendu dans ces bases. »
Elle sétonne de ce que « ces deux dernières années, alors que les Modjahedines étaient rassemblés dans la base Achraf sous contrôle des forces américaines et soumis à des enquêtes de divers services américains, HRW na jamais pensé à venir inspecter et vérifier de visu ces accusations et rédiger un rapport ! »
Mme Radjavi conclut enfin « quil est clair que la campagne de diabolisation et de discrédit lancée contre lopposition, est nécessaire au maintien et au développement des relations politiques et économiques avec un régime qui a exécuté 120.000 prisonniers politiques, qui est la principale source de terrorisme et dintégrisme et qui déploie des efforts pour se doter de larme atomique, dautant plus que récemment plus de 2, 8 millions dIrakiens ont apporté leur soutien à lOMPI. »