Londres, le 30 juin 2016 – Mercredi, un ancien ambassadeur iranien a écrit un article dans The Diplomat encourageant l’Occident à prendre connaissance de la détérioration de l’état des droits de l’Homme en Iran. Perviz Khazaii affirme que la communauté internationale ne devrait pas baisser sa garde, juste parce que l’Iran a signé un accord nucléaire avec le P5 + 1.
Il y a eu 2400 exécutions au cours des trois dernières années en Iran, soit le plus grand nombre d’exécutions des 25 dernières années. L’Iran détient actuellement le record du plus grand nombre d’exécutions par habitant dans le monde. De plus, bon nombre des personnes exécutées sont des dissidents politiques, dont le seul crime aura été de prôner un Iran libre. L’exécution de mineurs, de minorités religieuses et ethniques a également augmenté en Iran. La communauté baha’ie et les Baloutches sont devenus des cibles privilégiées du régime théocratique.
Khazaii a également déclaré dans sa tribune que la violence « ne se limite pas aux prisons de iraniennes (…) En octobre 2014, par exemple, les gangs affiliés au régime ont mené des attaques acides sur au moins 25 femmes et filles iraniennes, considérées comme mal voilées ». Un régime qui soutient et effectue de tels actes horribles ne doit pas être autorisé à avoir des relations normalisées avec la communauté internationale. Un tel régime brutal devrait plutôt être gravement sanctionné.
Khazaii met aussi en lumière l’ingérence du régime théocratique dans les affaires régionales, qui implique les Pasdaran et emploie des mercenaires étrangers en Syrie, pour se battre au nom d’un autre régime despotique. Un tel soutien flagrant à l’agression et la terreur ne doit plus être autorisé. Dès lors, Khazaii a très tôt compris ce que le régime théocratique impliquait, et a démissionné de son poste d’ambassadeur au début des années 1980. Depuis, Khazaii a été membre du CNRI et est partisan d’une démocratie et de la liberté en Iran. De plus, Khazaii doit également être présents au rassemblement du 9 juillet à Paris, pour exprimer son soutien à un « Iran libre ».