Malgré l’accord USA-Russie de 2013 concernant le démantèlement des armes chimiques, les attaques continuent d’être perpétrées et sont de plus en plus graves, employant tous types d’armes. L’ONU estime que les bombardements, la répression et les affrontements armés ont coûté la vie à plus de 320 000 personnes depuis le début de la révolution en 2011. Il est important de souligner que ce chiffre déjà effrayant est sans doute deux ou trois plus important si l’on tient compte des disparus et décès découlant des privations de soins et de nourriture.
Les demandes du Conseil National de la Résistance
Le Conseil national de la Résistance iranienne s’insurge contre l’inaction et le silence de la communauté international vis-à-vis des crimes de guerre en Syrie. Ce laxisme a renforcé le fascisme théocratique en Iran ainsi que le dictateur syrien, et les a incités à poursuivre leurs crimes toujours plus inhumains. Pour le Conseil, il est clair que « la machine de guerre » du dictateur syrien doit être détruite, ce qui passe par l’éviction du régime iranien et ses pasdaran et mercenaires de Syrie, du Yémen et d’Irak. En outre, les centres d’attaques chimiques doivent également être détruits. Malheureusement, les années de politique de complaisance avec les régimes syrien et iranien ont empiré la situation.
En effet, les crimes de guerres et contre l’humanité se sont multipliés, causant des milliers de victimes. Désemparée, la population syrienne a besoin de l’aide de la communauté internationale pour recouvrer la liberté. Par ailleurs, il est important de souligner que ce problème est loin de concerner uniquement la Syrie. Le premier soutien au terrorisme dans le monde doit être renversé pour une paix et une tranquillité durable non seulement dans la région, mais également dans le monde entier. C’est la clé de la fin de l’extrémisme islamiste.
La réaction de Maryam Radjavi
La présidente élue de la résistance iranienne Maryam Radjavi a qualifié l’attaque chimique de « crime de guerre majeur » et « carnage sans pitié » et exige que les responsables soient traduits en justice. Elle a insisté sur la présence de personnes sans défense, dont des enfants, et a demandé que les responsables de l’attaque, Khamenei et Bachar el-Assad, soient traduits en justice, comme lors des bombardements chimiques de 2013.
Mme Radjavi a également insisté sur le fait que la guerre et la crise ne cesseront pas tant que les Pasdaran et le régime syrien ne seront pas expulsés de Syrie. Il est évident que la paix ne pourra pas être atteinte dans le pays et la région tant que le gouvernement « marionnette » de ces derniers sera au pouvoir à Damas. Les crimes de guerres répétés en Syrie et l’implication croissante des gardiens de la révolution islamique et de ses milices en sont la preuve.
Elle a souhaité présenté ses condoléances aux victimes et à leurs familles, et un prompt rétablissement aux blessés. Elle a également salué les courageux résistants en Syrie, qui poursuivent leur lutte acharnée.