Des informations qualifiées d’infondées avec des propos « mal rapportés », selon le porte-parole du ministère Abdelaziz Benali Chérif, cité par l’agence officielle. « Cette rencontre a été l’occasion pour le Premier ministre d’exprimer le souhait de l’Algérie de voir l’Iran jouer un rôle positif dans sa région et constituer un facteur de stabilité et d’équilibre au Proche-Orient et dans le Golfe arabique », a-t-il précisé. M. Sellal a mis en avant la qualité des relations liant l’Algérie à tous les pays arabes dans le Golfe et le Machreq, « notamment avec le Royaume d’Arabie saoudite, pays frère et avait exprimé sa conviction que le dialogue était le seul moyen à même de surmonter les problèmes conjoncturels de l’heure », a affirmé le porte-parole des AE.
De retour à Téhéran, Reza Salehi Amir aurait déclaré, selon des médias iraniens, que les relations entre l’Algérie et l’Arabie saoudite ne doivent pas « influer négativement sur les rapports algéro-iraniens ». Le ministre a suggéré, indirectement, l’existence d’« une concurrence » entre Téhéran et Ryad dans les relations avec l’Algérie.
Les deux capitales se livrent actuellement à une bataille diplomatique, politique, économique et médiatique féroce. L’intervention militaire de l’Arabie saoudite au Yémen pour chasser les milices Houthis, considérées comme proche de l’Iran, et le soutien de l’Iran au régime de Bachar Al Assad et au Hizbollah libanais ont accentué la crise entre les deux pays. Ryad a tenté, à travers le Sommet de la Ligue arabe de Jordanie, tenu le 28 mars dernier, d’amener tous les pays arabes à dénoncer « l’interventionnisme » de l’Iran au Moyen-Orient et au Golfe persique, poussé par la nouvelle administration américaine.
Source: TSA