

Un koulbar – porteur des bien au montagnes– vient d’être tué en premières heures du dimanche 19 mai 2019 près de la frontière kurde de Sûr-o-Baneh par le tir direct des Gardiens de la Révolution (Pasdarans) à l’ouest de l’Iran.
Le défunt s’appelait Mohammad-Rassoul fils de Mohammad-Rachid, père de quatre enfant et habitant du village Kani-Seif de la région de Baneh au Kurdistan iranien.
Dans un autre événement le même jour les Pasdaran ont ouvert le feu sur un groupe des koulbars près de Silveh, région de Piranchahr, blessant deux koulbars, père et fils, au noms de Nasser Hosseinipour et Mohsen Hosseinipour habitants de Piranchahr. Les deux blessés transférés d’abord aux centres médicaux de la province de Chouman ont été ensuite transférés à un hôpital se trouvant dans la ville d’Erbil au Kurdistan irakien à cause de la gravité de leurs blessures.
Pendant les quelques années précédentes, des dizaines de koulbars, poussés à ce travail dur à cause des difficultés économiques, y ont perdu la vie. En plus des dangers mortels tels que l’hypothermie et la chute, les tirs des forces d’ordres en a tué des dizaines et a blessés des centaines.
En 2018, 48 koulbars ont été tués en conséquence de tirs des Pasdarans et 104 en ont été ainsi blessés.
Le travail de koulbar –porteur des montagnes – est un pratique très dur auquel les habitants des villes frontalières se tournent suite aux difficultés financières, et des dizaines parmi eux s’y tuent à cause des dangers naturels ou des tirs directs des forces d’ordres.
Néanmoins, les autorités avouent que le volume des biens contrebandes ainsi entrés dans le pays est négligeable en comparaison à d’autres source de trafic contrebande.