AFP: La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a annoncé jeudi des sanctions contre les trois entités iraniennes ayant joué un rôle majeur dans la répression des manifestations de juin 2009.
Les Gardiens de la Révolution, la milice islamique Bassidj dépendant d’eux, enfin la police et son chef Esmaïl Ahmadi Moghadam rejoignent la liste noire américaine.
« La lutte pour les libertés et les droits fondamentaux continue, près de deux ans après que les courageux citoyens iraniens sont descendus dans la rue », écrit Mme Clinton dans un communiqué dénonçant la « complicité » des trois entités dans « la répression toujours en cours ».
La chef de la diplomatie américaine dénonce pêle-mêle la détention et l’exécution de prisonniers politiques, des minorités religieuses et ethniques, des défenseurs des droits des femmes, des syndicalistes, des artistes, des journalistes et des universitaires.
« Les Etats-Unis, conclut-elle, se tiennent au côté de tous les Iraniens désireux d’un gouvernement respectant les droits de l’homme, leur dignité et leur liberté ».
Ces sanctions, qui renforcent un arsenal déjà mis en place par les Etats-Unis au cours des années, gèlent les biens des personnes ou entités visées, qu’ils se trouvent aux Etats-Unis ou soient contrôlés par des ressortissants américains. Elles interdisent toute transaction entre les personnes sanctionnées et des Américains.