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Des prisonnières politiques torturées en Iran

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Des prisonnières politiques torturées en Iran

Par Jubin Katiraie
Les prisonnières politiques de la prison de Sepidar d’Ahvaz sont brutalisées et torturées par les autorités pénitentiaires et les détenues de droit commun qui sont incitées par les premiers.

C’est une pratique courante du régime de terroriser les prisonnières politiques afin de créer une atmosphère de terreur dans la société.

Elles sont torturées lors des interrogatoires, même si elles sont enceintes. Pour aggraver les choses, en violation du droit international et même du droit du régime, les prisonnières ne sont pas séparés par leurs crimes, ce qui signifie que les prisonniers politiques mélangées avec les détenues de droit commun et les délinquantes violentes.

La commission des femmes du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a fourni une liste partielle des femmes emprisonnées :

• Elaheh Darvishi, 20 ans, a été arrêtée à 18 ans alors qu’elle était enceinte. Elle a accouché en prison.

• Mahnaz Amouri Faissali, 38 ans, mère d’un garçon de 10 ans. Elle a tenté de cacher sa nièce de 15 ans, Maedeh Sha’abani Nejad, des agents du service des renseignements qui voulaient l’arrêter.

• Maryam Zobaidi, 53 ans, mère de quatre enfants, a été arrêtée en mars 2018 avec deux de ses fils dans le quartier Zeitun d’Ahvaz. Son fils Benjamin Albu Ghabish, a été tué sous la torture en juin 2019

• Maryam Hemadi, 28 ans, mère de deux enfants. Sa mère Fatemeh Tonitzadeh a été arrêtée en octobre 2018

• Gheisiyeh Afrawi, 60 ans, a été arrêté en octobre 2018 dans le village d’Albu Afri à Susangerd. Zoveydeh Afrawi, 55 ans, a été arrêté au même moment que Zeinab Afrawi, arrêtée le 21 septembre 2018

• Massoumeh Sa’eidawi, 48 ans

• Makkiyeh Neissi, 35 ans, mère de trois enfants

• Nejat Anvar Hamidi, 62 ans, arrêté en 2017 et condamné en 2019 à 5 ans de prison pour avoir soutenu l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK). Depuis lors, elle souffre de problèmes oculaires aigus et pourrait perdre la vue, et elle a attrapé le coronavirus. Elle avait auparavant été emprisonnée en 1981 pendant 2 ans et 4 mois.

• Sussan Sa’eidawi, 45 ans

• Sakineh Segour, 35 ans, mère de deux enfants, a été torturée alors qu’elle était enceinte. Elle a accouché avec des chaînes et des menottes, alors qu’elle était couverte de sang.

La prisonnière politique Fatemeh Mosanna a été emmenée à l’hôpital Taleghani de Téhéran le 19 août, après être tombée inconsciente à la prison d’Evine. Elle a des symptômes de coronavirus. Depuis lors, elle a été menottée et enchaînée au lit sur ordre du procureur spécial Amin Vaziri, et s’est vu refuser la visite de ses enfants.

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