Lors d’une conversation téléphonique avec le sultan Qabous d’Oman, M. Obama a promis de « travailler avec Oman et d’autres partenaires régionaux pour s’attaquer aux activités déstabilisatrices de l’Iran dans la région », a indiqué la Maison Blanche.
Plusieurs pays arabes estiment que l’Iran alimente les conflits et cherche à élargir son influence à travers ses alliés locaux en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen, notamment.
La semaine dernière, M. Obama a annoncé son intention de réunir à Camp David au printemps les dirigeants des monarchies du Golfe pour étudier le renforcement de la coopération et essayer de résoudre « les multiples conflits à l’origine de tant de souffrances et d’instabilité à travers le Moyen-Orient ».
Selon l’accord de principe conclu la semaine dernière entre Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne, France, Russie et Allemagne), l’Iran doit réduire considérablement le nombre de ses centrifugeuses en échange d’une suspension progressive des sanctions.
Cette entente est une percée majeure dans une crise internationale de douze ans, mais les Occidentaux ont souligné que tout pourrait être remis en cause en cas de non respect des termes par Téhéran.