
« L’âge moyen des victimes d’abus sexuels en Iran s’est réduit à 12,5 ans chez les filles et à 13,7 ans chez les garçons », a déclaré Ghaffari lors d’un séminaire qui a eu lieu le lundi 5 octobre à Téhéran.
Les filles sans-abri sont très vulnérables face aux abus sexuels. En juin 2015, un article publié par le quotidien iranien « Ghanoon » a évoqué le cas d’une fillette ayant subi un viol à l’âge de 11 ans.
Minu Mohrez, la directrice du Centre de recherche sur le sida à Téhéran, a souligné que la plus forte augmentation des cas d’infection par le VIH a été constatée parmi les enfants sans-abri victimes de viols.
Voir des enfants sans-abri est devenu un spectacle quotidien et banal dans les rues des grandes villes en Iran.
Les femmes et les enfants sans-abri survivent dans des conditions désastreuses, dans des bâtiments abandonnés, des conteneurs, des voitures, des parcs ou même dans la rue.
Les enfants sans-abri subissent de nombreux traumatismes psychologiques de façon quotidienne.
Déterminer le nombre exact des enfants sans-abri en Iran est pratiquement impossible. Selon un rapport du Département d’Etat américain publié en 2005, de l’aveu même du gouvernement iranien, il y a plus de 60.000 enfants sans-abri en Iran.
De nombreuses organisations de défense des droits de l’enfant disent que le vrai chiffre des enfants sans-abri en Iran est sensiblement plus élevé et elles ont avancé le chiffre de 200.000 enfants sans-abri à travers l’Iran.
Lire aussi:
Le CNRI publie un rapport sur le non-respect des droits des femmes en Iran sous Rohani