
Un haut commandant des Gardiens de la révolution iraniens, le général Hossein Hamedani, tué cette semaine en Syrie, avait participé à « 80 opérations » dans ce pays en guerre, a déclaré dimanche un responsable lors d’une cérémonie à sa mémoire.
Le régime iranien soutient activement la dictature de Bachar Assad face aux rebelles depuis le début en 2011 de la révolte du peuple syrien. Il fournit à Damas une assistance financière et militaire, y compris des conseillers et combattants sur le terrain.
« Le général Hamedani s’est rendu en Syrie à partir de 2011 où il a créé les Forces de défense nationale (la principale milice pro-régime) et a participé à 80 opérations », a déclaré le général Mohsen Rezaï, ancien chef des Gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime islamique.
« Notre sécurité ne se limite pas à nos frontières, elle est liée à toute la région. Hamedani est tombé en martyr en Syrie pour que l’insécurité n’atteigne pas Téhéran », a-t-il ajouté, selon le site des Gardiens de la révolution Sepahnews.ir.
A la télévision d’Etat, le général Ramezan Sharif, porte-parole des Gardiens de la révolution, a affirmé que le général tué avait été « ces quatre dernières années l’un des conseillers militaires les plus influents et dont le rôle a été déterminant » dans le conflit.
Les pasdaran sont présents aux côtés des combattants de la milice chiite du Hezbollah libanais, inféodés à Téhéran. Ghassem Souleimani, chef de la force al-Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens, se rend également régulièrement en Syrie et en Irak. Hamedani coordonnait les ingérences iraniennes avec Ghassem Souleimani.
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, le contre-amiral Ali Chamkhani, a affirmé que la mort du général Hamedani était « une grande perte ». En réalité c’est le coup le plus important jamais subit par les gardiens de la révolution depuis le conflit en Syrie.
Lire aussi: