Parallèlement à la crise de subsidence dans les plaines de la province de Fars, un membre du corps enseignant de l’université de Shiraz a annoncé que ce phénomène se produisait à moins de 300 mètres de Persépolis et avait provoqué des fissures de 70 centimètres dans la zone de Naqsh-e Rustam.
Maryam Dehghani, membre du corps enseignant du département de génie civil et d’ingénierie environnementale de l’université de Shiraz, a déclaré dans une interview accordée à l’agence de presse semi-officielle du régime, ILNA, le 24 septembre, qu’un bord d’affaissement a atteint environ 10 à 15 mètres de l’ancienne zone de Naqsh-e Rustam, et que la largeur de ces fissures varie d’un demi-mètre à 70 centimètres, qui se remplissent de sable et de sédiments chaque année, mais se rouvrent à nouveau.
Selon M. Dehghani, « bien que Persépolis ne soit pas touchée par les affaissements, un affaissement d’environ 10 à 15 centimètres s’est produit dans un rayon de 300 mètres autour d’elle, en raison de sa situation dans une région montagneuse ».
Ces dernières années, les experts ont à maintes reprises mis en garde contre l’affaissement critique des terres dans diverses régions d’Iran et les graves dommages causés aux artefacts historiques et anciens.
Le 7 juin, le journal Hammihan, citant un archéologue anonyme, a mentionné des structures historiques à Ispahan qui ont été affectées par l’affaissement.
L’archéologue a considéré la présence de « fissures longitudinales » dans ces structures comme un signe d’affaissement et a ajouté que des traces de ce phénomène sont également visibles sur les entrées, les dômes et les murs de la mosquée Jame’a d’Ispahan.
À cet égard, Bahram Nadi, professeur d’université et membre du comité spécialisé dans les affaissements à Ispahan, a déclaré le 19 septembre que le dôme de la mosquée Jame’a d’Ispahan s’est incliné et que les colonnes de la mosquée sont devenues tordues et brisées à la suite des affaissements.
Le directeur du Conseil du tourisme de Chiraz a également déclaré en décembre 2021 que le bazar Vakil, au nord de Chiraz, était en train de s’effondrer et que, malgré la possibilité de nombreux risques mortels, aucune mesure n’était prise par les autorités.
Mehrdad Veis Karami, représentant de Khorramabad à l’Assemblée consultative islamique, a également mis en garde contre l’affaissement du château de Falak-ol-Aflak dans la province de Lorestan la même année.
Le phénomène d’affaissement du sol, qui a touché de nombreuses plaines en Iran, a non seulement causé des dommages et des destructions à des structures historiques, mais a également eu un impact sur la vie de millions de personnes. Selon les experts, il entraînera des pertes financières et même des victimes dans un avenir relativement proche. Par exemple, Majid Nasimi, directeur général de la rénovation des écoles dans la province d’Ispahan, a déclaré le 23 septembre que « 40 écoles de la province ont été endommagées par des affaissements de terrain. Sur ce nombre, la situation de six écoles a été jugée dangereuse et nous avons été contraints d’émettre un ordre d’évacuation à leur égard« .
Ces dernières années, de nombreux rapports ont fait état d’affaissements soudains du sol dans les rues et les zones résidentielles de plusieurs villes.
Les experts considèrent que l’extraction excessive des eaux souterraines est la principale cause des affaissements de terrain en Iran. La situation est décrite comme critique dans différentes provinces, dont Téhéran, Alborz, Ispahan, Fars, Kerman, Hamadan, Semnan, Qazvin, Khorasan Razavi, Khorasan Nord et Yazd.
Le chef de l’Organisation nationale de gestion des crises a annoncé le 11 juin que 602 plaines du pays étaient susceptibles de s’affaisser.
Mohammad Ali Fahimi, chef du groupe d’étude des eaux souterraines à la compagnie régionale des eaux de la province de Yazd, a déclaré le 14 juin à l’agence de presse officielle ISNA que le danger d’affaissement de terrain et l’apparition de dolines non seulement causent chaque année des dommages importants aux infrastructures de la province, mais s’étendent également à quelques centaines de mètres des habitations dans certaines zones de la province. Outre les pertes financières, ces phénomènes constituent une « menace mortelle« .
Il a également déclaré que l’affaissement du sol est « irréversible et rampant« . L’affaissement annuel du sol dans certaines régions telles que la partie sud de la plaine de Téhéran, ainsi que les plaines de Fasa et de Jahrom, atteint 40 à 54 centimètres par an, ce qui est « 100 fois plus élevé que la norme mondiale et constitue un record terrifiant ».
Les experts ont attribué le phénomène d’affaissement des sols à l’extraction excessive des eaux souterraines, en particulier dans les provinces de Téhéran, Alborz, Ispahan, Fars, Kerman, Hamadan, Semnan, Qazvin, Khorasan Razavi, Khorasan du Nord et Yazd.
Si l’Iran se dote d’un gouvernement populaire, la crise de l’eau sera sans aucun doute résolue, et le premier moyen le plus accessible d’investir dans le secteur agricole.
La mécanisation de l’agriculture iranienne avec un système d’irrigation au goutte-à-goutte et un système sous pression permettra d’économiser beaucoup d’eau.
Il est possible d’investir dans le secteur de l’eau et de sauver la terre iranienne de l’extinction et de la destruction.
Mais les priorités du régime sont l’acquisition de bombes atomiques, l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme, et le développement de missiles balistiques.
Des milliers de villages sont actuellement approvisionnés en eau potable par des camions-citernes, et des millions d’Iraniens sont contraints de quitter leurs villes et leurs villages pour rejoindre les bidonvilles ou les grandes villes en raison du manque d’eau, et le régime n’a rien fait pour eux.