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Directeur de l’AIEA : Des ambiguïtés subsistent sur les activités nucléaires de l’Iran

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Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) déclare que seule une coopération totale de l’Iran peut prouver la nature pacifique du programme nucléaire du pays. Il a déclaré que de nombreux aspects importants des activités nucléaires de l’Iran n’étaient toujours pas résolus et que l’agence était prête à coopérer avec l’Iran.

La 67e conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique s’est ouverte lundi 25 septembre à Vienne, en Autriche. Au cours de cette conférence, qui se poursuivra jusqu’au 29 septembre, des hauts fonctionnaires et des représentants des États membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique examineront un large éventail de sujets.

Dans son discours d’ouverture de la conférence, Rafael Grossi, directeur général de l’agence, a abordé les questions les plus importantes, dont les activités nucléaires de l’Iran.

Il a rappelé que l’agence a toujours rendu compte au Conseil des gouverneurs de l’AIEA de ses activités de vérification en Iran, conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le directeur général a souligné qu’après plusieurs années, des ambiguïtés subsistent quant aux activités nucléaires de l’Iran.

Selon M. Grossi, aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la mise en œuvre des activités spécifiées dans la dernière déclaration commune de l’Iran et de l’agence en mars de cette année.

Le directeur général de l’AIEA a ajouté que l’agence s’était activement engagée auprès de l’Iran et qu’elle était prête à travailler pour résoudre les questions en suspens. Toutefois, seules la pleine coopération de l’Iran et l’obtention de résultats tangibles à cet égard peuvent garantir aux parties la nature pacifique du programme nucléaire iranien, a-t-il insisté.

Mohammad Eslami, directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a réagi aux déclarations du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Selon l’agence de presse officeille ISNA, M. Eslami a déclaré : « Depuis 22 ans, des allégations (de non-conformité) ont été formulées, et nous avons traité cette question avec patience, transparence et coopération afin de parvenir à une solution.

Il a ajouté que ces « allégations influencées par l’hostilité » sont des montages et des accusations sans fondement et que « les actions de Téhéran sont menées dans le cadre de la loi stratégique du Parlement (Action stratégique pour lever les sanctions et protéger les intérêts de la nation iranienne)« .

La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, ainsi que les États-Unis, qui se sont précédemment retirés du JCPOA, ont demandé à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), dans une déclaration commune, de prendre des mesures supplémentaires pour obliger l’Iran à être plus transparent.

La déclaration, évoquée lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’agence, souligne que l’Iran doit fournir rapidement des informations précises et crédibles sur les matières nucléaires et les équipements contaminés sur deux sites non divulgués à Turquzabad et à Karaj.

La découverte de traces de matières radioactives et d’équipements contaminés sur de nombreux sites iraniens non divulgués est un sujet de controverse entre l’agence et Téhéran, et des questions restent sans réponse sur certains d’entre eux.

Il est probable que la décision du régime iranien d’annuler les licences de huit inspecteurs allemands et français de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a fait l’objet de vives critiques, sera l’un des sujets abordés lors de la réunion de l’agence.

Peter Stano, porte-parole de la politique étrangère de l’UE, a appelé l’Iran à « reconsidérer immédiatement » sa récente décision.

Il a déclaré que l’impact direct et grave de la décision de Téhéran sur la capacité de l’agence à mener des activités de vérification, y compris le suivi de la mise en œuvre du plan d’action global conjoint (JCPOA), est particulièrement préoccupant.

L’Union européenne joue un rôle de coordination dans l’accord nucléaire signé en 2015 entre l’Iran et six puissances mondiales, connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (JCPOA).

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